Une forte polémique s'est déclenchée depuis deux jours au sujet de la CAN-2022 senior de handball, confiée au Maroc. Un document attribué à la Fédération royale marocaine de handball fait état, dans son texte, du «quitus accordé par l'exécutif de la CAHB (Confédération africaine de handball), y compris l'Algérie, au Maroc pour l'organisation de la CAN-2022 à El Ayoun», une ville du Sahara occidental sous occupation marocaine. Selon des informations, le ministère de la Jeunesse et des Sports a diligenté une enquête pour s'enquérir des tenants et des aboutissants de cette affaire. Le président de la Fédération algérienne de handball (FAHB), Habib Labane, mis en cause directement, aurait été convoqué pour être interrogé sur le sujet. Hier, le premier responsable du secteur, Mohamed Hattab, s'est contenté de confirmer la convocation de Labane. Celui-ci, bien évidemment, dément ce qu'il considère être des «allégations». D'après lui, le document en question est un «faux». Il a ajouté que la CAHB ne va jamais s'aventurer à organiser une CAN qui sera boycottée par l'Algérie. Des clubs algériens de cette discipline sportive avait déjà fait l'impasse sur des compétitions continentales interclubs organisées par le Maroc sur les territoires sahraouis sous occupation. C'est une ligne à ne pas franchir. Sur son site internet, la CAHB avait annoncé, le 26 octobre dernier, l'attribution des CAN 2022 et 2024 masculines, respectivement au Maroc et à l'Algérie.