Le nombre de décès dus à l'asphyxie par le monoxyde de carbone a baissé en 2018 (du 1er janvier à fin octobre) à 11 décès, contre 17 durant la même période en 2017, a indiqué lundi le lieutenant Benkhalfallah Khaled, chargé de la communication à la direction de la Protection civile de la wilaya d'Alger. Dans le cadre d'une campagne de sensibilisation, organisée à la placette de la commune de Rouiba (Alger) sur «Les risques du monoxyde de carbone émanant des appareils de chauffage» en prévision des saisons d'automne et d'hiver, le lieutenant Benkhalfallah a expliqué que ce bilan (11 décès) est dû au «non-entretien des appareils de chauffage». Le responsable a appelé les citoyens à la vigilance et à l'entretien de leurs appareils de chauffage au début de chaque hiver, ainsi qu'au contrôle des tuyaux de gaz qui doivent être visibles et non couverts. Il a cité, dans ce cadre, les symptômes caractérisant l'asphyxie au monoxyde de carbone, à savoir maux de tête, douleurs musculaires, vertige et perte de connaissance avant le décès. Le monoxyde de carbone, qui n'existe pas dans l'atmosphère, émane des appareils à usage domestique, à l'instar des appareils de chauffage. Ce gaz incolore et inodore entraîne la mort, a-t-il indiqué, ajoutant que l'émanation de 1% de ce gaz suffit pour entraîner la mort d'une personne en seulement 15 mn. S'il est émis à 10%, la personne décède sur place. Les services de la Protection civile de la wilaya d'Alger avaient entamé l'élaboration d'un plan d'intervention pour la saison 2018/2019 de recensement des points noirs restants dans le secteur de la wilaya pour y intervenir rapidement en cas d'incident en automne et en hiver. En cas d'accident, les services de la Protection civile mettent à la disposition des citoyens les numéros suivants : 14, 021 71 14 14 ou 023 90 90 14.