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Les conséquences de la récession
Mannequinat en Europe et en Amérique
Publié dans El Watan le 08 - 02 - 2009

Après les licenciements chez Chanel et la restriction du nombre d'invités au show Marc Jacobs, c'est désormais au tour de l'univers des mannequins de subir les conséquences de la récession. « On le croyait à l'abri, capable de subsister grâce aux nouvelles fortunes des oligarques.
Pourtant, l'univers du luxe voit bel et bien ses budgets diminuer », lit-on dans le site tendance mode. Cette source révèle que, les annonceurs ont réduit leurs apparitions dans la presse-papier et les maisons de couture ont stoppé le train de vie des modèles. Pressentie lors des défilés printemps/été 2009 d'octobre dernier et confirmé lors de la Semaine de la haute couture, la vérité a été des plus patentes : les mannequins ont subi les affres des plans de rigueur que s'imposent les maisons. Le cachet des filles mannequins a littéralement diminué de moitié, ajouter à cela la diminution de leur nombre sur les catwalks. Selon des spécialistes de la mode, l'objectif premier est d'écouler le maximum de marchandises.
Les griffes ont compris dès le départ qu'il fallait miser sur des mannequins plus commerciaux, moins typés, moins chers : façon singulière de permettre aux clientes de s'identifier à elles plus facilement. Toujours selon des professionnels de la mode, la composition du casting n'est autre qu'une royale alchimie entre modèles lambda et têtes d'affiche et ce, afin de conserver son image de marque, tout en se faisant le plus accessible possible. Les nouvelles restrictions arrêtées, dont la réduction du nombre de mannequins, les cachets revus à la baisse à moyenne de 50%… sont à même de décourager les potentiels mannequins. En effet, la plupart des mannequins venus des pays de l'Est et d'Amérique du Sud ont compris que leur carrière n'est plus synonyme d'Eldorado, mais de bourbier : « Les adolescentes ne sont pas préparées à subir l'épreuve du téléphone muet.
En outre, alors que jusque-là elles n'hésitaient pas à tout quitter pour ce métier, attirées par l'argent facile leur permettant d'aider leurs familles restées au pays et de se préparer un avenir clément, la disparition de la manne financière risque de changer la donne. » Certains mannequins sont conscients que l'aventure dans le domaine de la mode ne vaut pas le coup. Ils sont unanimes ces mannequins filles à avouer qu'ils sont d'aplomb pour quitter le milieu afin de poursuivre leurs études supérieures. De leur côté, les filles originaires de pays où l'état de crise est permanent estiment que ce qui se passe est encore loin d'égaler la misère de leur pays natal. Elles ne sont pas prêtes à quitter les coulisses de la mode.
Elles se contenteront volontiers de percevoir un salaire revu à la baisse. A l'issue de toutes ses constatations, il est important de se demander si les les maisons de haute couture seront encore capables de payer des cachets astronomiques pour s'offrir la présence d'une Coco Rocha ou d'une Agyness Deyn ? Lesdites maisons auront-elles le courage de mettre au chômage ces centaines de top-modèles déracinées auxquelles on a promis l'éden ? Des questionnements qui trouveront réponses dans un avenir très proche.


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