Le service des urgences de l'hôpital Ahmed Medeghri a enregistré, du samedi au jeudi de la semaine dernière, l'admission de 21 personnes victimes d'agressions avec violence. Cette recrudescence des agressions à Saïda pourrait s'expliquer par l'exode massif des villageois ayant fui leurs bourgades d'origine et qui se sont installés dans des bidonvilles. Une grande partie de cette population est au chômage. Ajoutons à cela le fléau du trafic de psychotropes et de stupéfiants qui prend des propositions alarmantes dans certains quartiers de Saïda.