Ce samedi sera une première pour l'équipe ayant animé le séminaire - atelier sur la violence et la précarité tenu au Ruisseau des singes (wilaya de Blida) il y a de cela exactement trois mois : deux grandes personnalités, le Dr Houballah, Libanais, directeur du centre arabe de psychologie, et le Dr Gérard Lopez, directeur de l'Institut national français de victimologie -ayant participé à une rencontre organisée, jeudi dernier à Alger, par la société de recherche en psychologie seront présentes au CHU Frantz Fanon, afin d'aborder avec les principaux animateurs des journées d'octobre, les multiples facettes de la violence locale, les moyens de les atténuer et il restera toujours présent à l'esprit la phrase de B. Brecht rapportée par M. Benamarouche et qui innocente l'enfant pour charger davantage l'adulte, le parent et l'enseignant : « On dit d'un fleuve qu'il est violent parce qu'il emporte tout sur son passage, mais nul ne taxe de violence les rives qui l'enserrent. » L'écoute, l'assistance psychologique aux victimes - tout comme aux auteurs des méfaits - apporteraient plus d'efficacité à toutes ces associations, commissions, communautés, unions qui ont en commun le terme « violence ».
