Sous le slogan « Le sport, un espace de citoyenneté et de paix », une journée d'étude a été organisée à la maison de jeunes de Khoriba. Malheureusement, l'on a constaté que les acteurs concernés directement par ce phénomène, à savoir les associations sportives et culturelles activant dans la région, se sont illustrés par leur absence. De ce fait, la journée s'est limitée à un exposé illustré par la projection de photos, présenté par M. Bousmaha Fouad, un bénévole activant au sein de cette maison de jeunes, mettant en évidence les causes de ce fléau qui prend des proportions inquiétantes. Parmi les multiples causes de ce mal qui ronge nos stades, l'orateur évoque la non-conformité de certaines structures sportives, le faible arbitrage, le mauvais comportement de certains entraîneurs et dirigeants, le comportement inacceptable de certains joueurs sur le terrain en plus du « rôle négatif » de certains journaux qui, à travers des titres et écrits, favorisent l'animosité entre supporters. Interrogé sur l'attitude néfaste des personnes qui pratiquent la violence, le psychologue de la maison de jeunes M. Bezzaouia explique que ces actes de violence sont l'œuvre de certains individus normaux mais qui deviennent violents dans les stades parce qu'ils ont des prédispositions pour la violence. Le stade est un espace favorable leur permettant de pratiquer la violence. Les quelques intervenants, des jeunes supporters, pour justifier leur attitude parfois violente, pointent leur doigt accusateur sur l'homme en noir. L'arbitre est-il vraiment responsable de cette violence ? Les arbitres dans d'autres pays ne commettent-ils pas des fautes monumentales ?