Deux mouvements de protestation ont été organisés, hier, devant le siège de la wilaya. Le premier sit-in intéresse les anciens locataires des marchés hebdomadaires de Sidi Ammar et d'El Hadjar « fermés » sur décision de l'ex- responsable de l'exécutif de wilaya. Depuis, ils endurent le calvaire de la bureaucratie sans que leurs doléances ne trouvent de répondant. « Nous sommes ballottés entre les PAPC et la wilaya sans voir une issue heureuse pointer à l'horizon. Nous sommes munis de registres de commerce et nous payions la taxe à la commune », expliquent ces marchands, qui se disent actuellement au chômage et dans l'incapacité de subvenir aux besoins de leurs familles. « Après une entrevue non concluante avec l'APC nous sollicitons le wali dans l'espoir de trouver une solution à notre problème qui perdure ; nous suggérons que soit désigné un autre lieu où nous pourrions reprendre nos activités légalement, d'autant plus que lesdits marchés ont été rasés sans qu'aucune promesse ne soit venue entretenir une lueur d'espoir quant à une reprise de notre activité », affirme un ancien commerçant du marché de Sidi Ammar. Les diplômés de l'université, insérés dans le monde du travail à la faveur du dispositif du pré-emploi, ne sont pas en reste dans le mouvement de protestation. Leur contrat venu à expiration, ils se retrouvent à la rue. Ils ont investi une des entrées du siège de la wilaya, demandant à être reçus par le wali. Ils revendiquent leur insertion, même à titre de vacataires.