En dépit du fait que des scanners dernière génération existent dans les hôpitaux de Aïn Oulmène et Aïn Azel, les patients en sont privés par manque de radiologues, sachant qu'un tel appareil est indispensable au diagnostic de bon nombre de maladies. Cette situation incommodante oblige les malades, hospitalisés ou non, à se tourner vers les radiologues privés. Les services de ces derniers, oscillant entre 5 000 et 8 000 DA, sont hors de prix pour les démunis, lesquels doivent, en outre, patienter pour décrocher un rendez-vous au CHU de Sétif, qui est soumis à une forte pression. Pour avoir de plus amples informations, nous avons pris attache avec le Dr Lehtihet, directeur de la santé et de la population de Sétif (DSP), qui dira dans ce sens : « Ce problème est pris en charge, d'autant plus que nous venons de solliciter le ministère pour l'affectation de radiologues et de néphrologues. En attendant, un système de rotation de radiologues a été mis en place. Ces praticiens vont de ce fait, prendre en charge, une fois par semaine, les scanners de Aïn Oulmène, Aïn Azel, Bougaâ et Aïn El Kebira ». Le DSP entend faire de la question une de ses priorités. A. R., K. B.