Le premier promoteur à avoir fini les travaux, l'ETB M'henni, a bénéficié d'un branchement «provisoire» en 1999 pour ses deux blocs alors que l'agence foncière a, dès la fin de chantiers, saisi Sonelgaz pour le branchement du bloc qui lui est échu (locaux commerciaux et sièges d'administration). Quelle n'a été la surprise des responsables de l'agence en recevant un devis de plus d'un million de dinars et l'obligation signifiée de construire un nouveau poste qui remplacera l'ancien, celui-là même qui alimente le centre d'Amizour. Après réclamation, Sonelgaz a fini par partager le devis en trois parts égales selon le nombre des promoteurs concernés. L'agence foncière et la Sarl Sociam s'engagèrent à payer leur part dès réception du devis actualisé. Les deux promoteurs, cependant, ne se sont finalement pas retrouvés au bout de leur peine puisque une clause insérée dans ledit devis stipulait que les travaux de branchement ne seront entamés qu'une fois la totalité des trois tranches réglées. Or, l'ETB M'henni se dit non concernée par le problème vue que ses deux blocs sont déjà alimentés. Entre temps la conservation foncière d'Amizour et l'inspection des domaines, locataires de locaux auprès de l'agence foncière, se sont installés sur les lieux et attendent toujours que la lumière soit. La CNAS d'Amizour, qui y a également loué des locaux pour installer son nouveau siège, attend quant à elle le fameux branchement pour déménager. Aux dernières nouvelles, le nouveau responsable de Sonelgaz à Béjaïa a instruit ses services pour envisager un branchement direct à partir de l'ancien poste. Des techniciens se sont d'ailleurs déplacés sur les lieux et des sources annoncent la fin du black-out pour les semaines qui viennent.