Suite à la publication d'un article dans notre édition du 25 janvier dernier, intitulé «Sidi Bel Abbès : la justice donne gain de cause à un comité de quartier face à des promoteurs», quatre promoteurs : la SARL ETB Benmaïssa, la SARL Mestoui, Arfi Benattou et Tounsi Zakaria, ont réagi dans un écrit transmis à notre rédaction dont voici en substance le contenu : «L'auteur de l'article, et pour des raisons obscures, s'est certainement contenté d'écouter une seule personne qu'il cite dans son article, sans pour autant vérifier ce qu'il a relaté. Tout d'abord, on tient à préciser qu'il n'y a aucune affaire en justice qui oppose un comité de quartier à des promoteurs ayant bénéficié de terrains au sein du quartier Sidi Djillali. Ce prétendu comité de quartier ne constitue aucune partie dans le dossier traité par la justice, alors comment peut-il obtenir gain de cause ? Nous sommes un groupe de promoteurs aux références avérées et facilement vérifiables auprès des services de la wilaya et nous avons intenté une action en justice devant la chambre administrative contre une lettre que l'ex-maire nous a adressée pour nous demander de surseoir à l'installation des chantiers «en attendant la régularisation d'une situation» suite à des attroupements orchestrés par ce prétendu comité de quartier, alors que nous sommes en possession d'actes de concession des terrains que nous avons payés rubis sur l'ongle au prix conventionné par l'Etat. Nous sommes aussi en possession de permis de construire réglementaires délivrés par les services de la commune. Notre recours à la justice a été contre l'APC et non contre ce soi-disant comité de quartier cité pompeusement dans l'article. Le magistrat de la chambre administrative en charge de l'affaire a accédé à la demande des avocats de la commune relative «à la régularisation de la situation en cours d'achèvement», vu le changement de la composante des assemblées élues et nous ne comptons pas s'arrêter là. Il n'a jamais été question de «gel des permis de construire prononcés en novembre 2017 par l'APC de Sidi Bel Abbès» comme rapporté faussement par le journaliste (...). Il n'y a pas de gel de permis de construire, mais annulation de ce document et uniquement pour manquement aux clauses du cahier des charges en relation avec les règles de l'urbanisation. Ce qui est loin d'être le cas (…). Nous accuser d'avoir «déboursé des sommes faramineuses pour avoir droit à des assiettes foncières» est pour le moins énigmatique et nous exigerons des preuves que le journaliste devra fournir devant qui de droit (...). Pour en revenir à cette histoire de servitude devant servir d'espaces verts, l'opinion publique est sciemment induite en erreur, car l'Etat a déboursé plus de 60 milliards pour dévier une conduite de gaz qui traversait le tissu urbain, et de ce fait toute la bande de plusieurs dizaines d'hectares qui traverse la ZHUN Nord est devenue une assiette urbanisable avec la projection d'équipements publics et des projets dans le secteur de l'habitat conjugués à des espaces verts contenus dans des études parfaitement pilotées par l'ancien wali. Pour rectifier encore une autre information erronée relatée dans un autre article sur le même sujet, nous avons payé les terrains à raison de 30 000 dinars le mètre carré, alors faites le calcul pour un terrain de 2000 mètres carrés. Votre journaliste (…) a avancé des chiffres allant de 250 à 500 millions de centimes. (…). Actuellement, ces terrains sont des dépotoirs à ciel ouvert qui enlaidissent tout un environnement. Contrairement à ce qui a été rapporté dans cet article, les procédures d'acquisition de ces terrains pour la promotion immobilière ont été entamées presque deux années avant le départ du wali Hattab vers une autre wilaya et pas seulement sur cet espace. D'autres promoteurs ont bien bénéficié des terrains sur d'autres sites. (…) Nous nous réservons le droit de recourir à la justice pour demander réparation». Les promoteurs : Sarl ETB Benmaissa, Sarl Mestoui, Arfi Benattou et Tounsi Zakaria