Depuis sa création en 1995, le laboratoire intercommunal d'hygiène de Seddouk se heurte à des contraintes qui gênent ses activités. L'irrégularité de son approvisionnement en réactifs affecte particulièrement son fonctionnement. « La dernière fois qu'on nous a doté de produits nécessaires c'était en 2007. Depuis, je ne cesse d'écrire et d'informer la hiérarchie sur l'état des lieux » dira le chargé du laboratoire. « Depuis le mois de juin 2008, nous n'avons fait que deux ou trois analyses. Le peu de produit qui nous reste nous l'avons réservé aux cas d'urgences », ajoute-t-il. Le dispositif de lutte contre les maladies hydriques a été ainsi sérieusement mis en veilleuse depuis plus d'une année. Car les analyses bactériologiques nécessaires pour le suivi de la qualité de l'eau potable ne se font que rarement à travers les communes des daïras de Seddouk et de Beni Maouche. Il est à signaler par ailleurs que toutes les communes des daïra suscitées devaient contribuer annuellement au budget de fonctionnement de ce service.Les versements se font au compte du budget de la commune de Seddouk qui l'approvisionnait en produits et en réactifs durant les premières années de sa création. Actuellement, plus de 35 millions de centimes, selon nos sources, sont gelés au niveau de la recette communale de Seddouk. Au terme d'une réunion qui a regroupé la semaine dernière, les chefs de daïra et les P/APC concernés, le receveur intercommunal de Seddouk et le responsable du laboratoire, il a été convenu de mandater l'APC de Seddouk pour gérer le compte ouvert, articles en recette et en dépense sur le budget le la commune intéressée. C'est ainsi que le dossier de ce labo est déterré et épluché. Un courrier qui date du 28/02/1996 ayant pour objet la mise en place des laboratoires intercommunaux, a été rappelé à l'assistance. « Les prestations de services sont à titre gracieux non seulement à la commune siège mais aussi à celles qui lui sont rattachées » lit-on dans le document en question. C'est lors de cette rencontre qu'on a mis fin à l'imbroglio qui a trop duré.