Les Clubistes n'arrivent plus à gagner au stade Chahid Hamlaoui ! La colère des supporters était à son comble, vendredi dernier, à l'issue de la rencontre qui avait opposé le club constantinois à la formation algéroise du Paradou (score de parité). La police avait dû alors employer les grands moyens pour disperser une foule prête à tout casser sur son passage. Le président Mazar, qui avait jouit un certain moment de la sympathie des fans du club, est désormais dans leur collimateur, subissant leur courroux à chaque rencontre disputée à Constantine, perdant ainsi de précieux alliés. Les griefs retenus contre lui sont nombreux, mais on lui reproche surtout de s'être acharné sur l'ex-coach, Daniel Yanakovic, dont la popularité chez les Sanafir ne cessait d'accroître. La manière dont ce dernier a été évincé a laissé pantois de nombreux fans des Vert et Noir, surtout que l'entraîneur serbe avait réussi à hisser l'équipe à la 3e place. Les arguments avancés par Mazar à cette époque étaient peu convaincants, mais il réussira tout de même à contrôler une situation qui a failli déraper. La barre technique sera confiée par la suite à l'adjoint Kukovic (Yovu), qui, jusqu'à ce jour, n'a réussi à enregistrer qu'une seule victoire. Son bilan est par contre plutôt décevant : une élimination de la coupe d'Algérie par une équipe de la régionale et surtout trois nuls concédés à Constantine (OMA, ASMO et dernièrement le PAC). Le CSC n'a pas gagné une seule rencontre depuis le début de cette phase retour. Il est vrai que la crise financière qui secoue ce club, surendetté, y est pour beaucoup, dont le modeste rendement d'un effectif qui n'a pas perçu la majorité de son dû. Mais il faut dire que le président du club a tendance à faire la chose et son contraire. Il se dit parfois solidaire avec les joueurs, pour les fustiger quelques jours après. Un jour, les joueurs sont payés, un autre non… D'ailleurs, la grève entamée, il y a quelques semaines par ces mêmes joueurs, a eu raison de certains d'entre eux, notamment Medjoudj, Djabelkheir et l'ex-capitaine Abri, renvoyés définitivement du club. Mazar, dépassé et lâché par tous, a tendance à prendre des décisions qui ne sont pas toujours profitables au CSC. Malgré cela, la chance semble encore sourire aux Sanafir qui, malgré les faux pas successifs, campent encore à la troisième position (partagée avec le CAB) à sept points seulement du leader. Il est donc temps de se ressaisir.