Le chef de la délégation italienne, Sergio Marini, président de la Chambre de commerce italo-arabe, a accompagné plusieurs opérateurs économiques italiens qui ont animé des ateliers afin d'exposer leurs secteurs d'activité et de prendre contact avec leurs homologues algériens en vue de créer une éventuelle coopération, surtout dans le domaine de l'équipement et de l'industrie légère, et aussi de créer de nouveaux flux d'exportation en Algérie, hormis les hydrocarbures et leurs dérivés. D'ailleurs, la possibilité d'organiser un salon spécifique pour exposer les possibilités économiques et industrielles que peut offrir l'Italie à l'Algérie n'est pas à exclure. Selon M. Marini, même si l'Algérie est le premier fournisseur d'hydrocarbures de l'Italie, l'investissement italien est très faible sur le marché algérien, ceci à cause de l'image négative donnée par la presse durant la décennie noire, ce qui a fait que les opérateurs économiques italiens étaient méfiants et réticents pour tout contact avec l'Algérie. On ajoutera à cela les contraintes bureaucratiques qui font que certains investisseurs perdent de l'intérêt à l'égard de notre pays. Notons que l'Italie a une grande expérience dans le domaine de l'investissement international et dispose déjà de 10 000 entreprises mixtes en Roumanie et 500 en Tunisie. Par ailleurs, on constate que la majorité des opérateurs membres de la délégation visitent pour la première fois l'Algérie et tentent une première approche du marché dans le but de commercialiser leurs produits et installer des concessionnaires. La seule entreprise qui a déja créée une société mixte parmi la délégation est «la Water traitement Plants» qui travaille en partenariat avec la Sotramo pour la réalisation d'une station de traitement des eaux résiduelles à la maïserie de la Tafna, un projet qui a couté 8 millions de dinars et qui devrait être opérationnel d'ici mars 2006.