Le WA Boufarik, qui a connu cette saison la valse de quatre entraîneurs, Kheloufi, Henkouche, Rahmani (ex-joueur de l'ESS) et Akli, veut retrouver la Superdivision. Dans la course avec le leader Hadjout et l'ESM Koléa (3e), la troupe du revenant Akli, qui est frappée par le huis clos, est déterminée à surmonter ce handicap. Malgré deux défaites enregistrées à Sour El Ghozlane et Chéraga et le récent faux pas à domicile devant l'ESG, Boufarik n'a pas craqué. La dernière victoire arrachée à l'ultime dernière seconde à Khemis El Kechna leur a redonné l'espoir de croire en leurs capacités. A travers cet entretien le responsable de la section estime que Boufarik peut accéder. Expliquez-nous les raisons du relâchement du Widad qui a montré plusieurs visages au point où il s'est fait reléguer par Hadjout ? Non, je ne dirais pas relâchement, mais plutôt la pression et d'autres facteurs qui ont pesé sur les joueurs. On a joué de grands matchs, mais parfois c'est l'arbitrage qui fait basculer la rencontre. A titre d'exemple, contre l'ES Ghozlane, l'arbitre Mansouri a été défaillant. C'est lui qui a mis la pagaille en privant notre équipe d'un penalty flagrant. Ce n'est pas pour rien que la FAF a mis fin à ses fonctions. Et la valse des entraîneurs... Il y a des entraîneurs qui ne supportent pas la pression, comme ce fut le cas de Kheloufi, qui a fini par rendre le tablier après quatre matchs. Après, c'est au tour de Rahmani (successeur de Henkouche) de faire autant. Mais le coup de Henkouche est impardonnable. Soyez plus explicite... Le moins que l'on puisse dire est que Henkouche a fait preuve d'un manque de professionnalisme flagrant vis-à-vis des joueurs et de toute la population boufarikoise qui l'avait accueilli à bras ouverts. Remercié par le CRB, Henkouche, qui a émis le vœu d'entraîner le WAB, a bénéficié de tous les avantages. Malheureusement, il a laissé tomber le club après trois rencontres. Il a tenté de justifier cette fuite en avant, en raison d'un litige de contrat qu'il devait régler avec le CRB. On le laisse avec sa conscience. Pensez-vous qu'Akli poursuivra sa mission jusqu'à la dernière rencontre ? C'est notre grand souhait de voir Akli, qui connaît bien la maison, poursuivre son travail le plus longtemps possible. Akli, qui est sous contrat, s'est adapté le plus facilement du monde avec les joueurs. L'avantage d'Akli est qu'il connaît bien tous les clubs de l'interrégion grâce à son expérience vécue avec l'ESM Koléa. Actuellement en position de dauphin, le Widad est-il en mesure de battre Hadjout, surtout à huis clos ? Je le dis franchement, tous les matchs sont difficiles, même à domicile. Il est vrai qu'évoluer contre le leader Hadjout en dehors de Boufarik à huis clos est salutaire pour notre adversaire à l'occasion de la 23e journée. Pour le moment, on ne connaît pas encore la programmation de cette rencontre phare. Toujours est-il, quel que soit le lieu du déroulement du match, les joueurs sont conscients de l'enjeu. On croit toujours à l'accession. Appréhendez-vous les coulisses en cette fin de saison ? On n'en fait pas une fixation. L'essentiel est de prouver sur le terrain, c'est-à-dire d'engranger le maximum de points. Les mauvaises langues se sont déliées suite à notre succès devant l'IBKEK, alors que le but victorieux de Badache, à l'ultime seconde des temps morts, est limpide. Chapeau bas pour pour les jeunes de Khemis El Khechna qui ont fait un grand match marqué par un esprit sportif. Avez-vous un message à transmettre ? Je lance un appel à tous nos supporters de Boufarik pour qu'ils continuent à soutenir sportivement leur équipe durant ces moments difficiles. Les fans du WAB ont aussi un rôle à jouer.