C'est ainsi que, apprend-t-on auprès du directeur de l'exploitation de cette entreprise, une réunion aura lieu ce dimanche afin d'établir un programme de dessertes pour la saison estivale 2005. Dans un autre chapitre, les responsables de l'Etusa ne cachent pas leur mécontentement et leur désarroi face à la mauvaise réception de quelques stations urbaines. C'est le cas par exemple, de la station El Mokrani située à la place du 1er Mai. «L'ECGTU n'a, jusqu'à présent, pas procédé à l'installation des abribus des lignes à destination de la place des martyrs et Bab El Oued. Idem pour les arrêts de bus vers El Harrach, Bachedjarah et Bab Ezzouar, situés à l'entrée du boulevard Aïssat idir, totalement dépourvus d'abribus.» Les usagers, principalement les vieilles dames et les femmes enceintes, éprouvent beaucoup de difficultés. «Nos agents n'ont même pas de loges pour se reposer ni de sanitaires pour leurs besoins naturels. Ces infrastructures devaient être réalisées une fois la bouche du métro achevée. Rien n'a été fait jusqu'à présent», précise notre interlocuteur qui n'omet pas de signaler que les plaques signalétiques des destinations sont étalées à même le sol. Cette situation est identique aussi à la station de Ben Aknoun et aux arrêts de bus de la place Didouche Mourad. A la station urbaine de Ben Aknoun, le diktat des transporteurs privés n'est plus à démontrer. En l'absence des abribus et d'un entretien adéquat de cet espace, les usagers sont obligés de faire face à la chaleur suffocante d'un été qui s'annonce très chaud. Les quais réservés aux bus publics, dépourvus d'abribus, se sont métamorphosés en pissoires. Saleté, odeurs nauséabondes et anarchie constituent le gros de cette station urbaine. Et dire que l'hôpital se trouve à seulement 20 m !