En vue de mettre un frein au processus d'une érosion intense que subit la région dont la spécificité a toujours été l'élevage ovin, seul poumon économique, la Générale des Concessions Agricoles (GCA) compte mener à terme ses projets en 2009, par une plantation pastorale de 10 000 ha à Bouguerne dans la commune d'El-Biodh, une autre de 6 500 ha au lieudit Ouled Allal (commune de Sfissifa). Afin de réduire la précarité sociale et le chômage, dont l'ampleur est source d'inquiétude dans les zones reculées, celle-ci a mis en place, d'autre part, un périmètre agricole de 50 ha à Oglat (commune de Mecheria) destiné à 10 attributaires. Alors que pour l'année en cours, celle-ci prévoit, dans le cadre du contrat de performance 2009/2013, la réalisation de PPDRI par un périmètre agricole de 40 ha à Rsaf (Aïn Sefra) et un autre de 50 ha à Touadjer (Naâma). Notons que, dans le souci d'une organisation rurale pouvant générer une stabilité économique et sociale, la GCA s'est impliquée, auparavant, par une installation de 28 projets. Des projets ayant produit plusieurs emplois permanents et temporaires, nous dira le responsable local. Celle-ci avait réalisé par ailleurs une mise en valeur de deux périmètres totalisant 220 ha. Ces parcelles ont été équipées de forages, d'asperseurs et d'une canalisation de goutte-à-goutte. Ces deux périmètres, destinés à la concession, ont été totalement électrifiés, l'un au lieudit Maâder et l'autre à Rachidia, des lieux où se dessine l'espoir de quelque 44 jeunes attributaires locaux. D'autre part, cette institution à caractère agricole a toutefois bravé les forces de la nature, en mettant en place, entre les localités de Abdelmoula et la commune de Kasdir, au lieudit Souirij, un projet d'une envergure de 11 400 hectares de mise en défens. Une action étroitement liée à la réalisation d'une mise en valeur de 110 ha protégés par 1 500 ha de plantation pastorale dont 100 ha de type fourrager. Pour concrétiser ses différents projets, la GCA a cependant rencontré de multiples contraintes liées au choix et à l'éloignement de certains périmètres. Mais surtout par une mauvaise sélection des attributaires, dont certains ont fini par abandonner. Des jeunes, pour la plupart désargentés, nous dit-on et inexpérimentés dans le domaine agricole.