En vue de fixer les assises d'une véritable économie agricole et rurale, le récent processus intitulé « Les contrats de performance » a été mis sur pied localement. Les services de la DSA auront à suivre, de 2009 à 2013, l'évolution de la production agricole locale et son taux de croissance économique et ce, en tenant compte des critères d'évaluation déjà pré établis selon les spécificités et les potentialités agricoles de la région. Ce dispositif, ayant pour objectif le développement agricole dans toutes ses dimensions, complète « le Renouveau Rural », déjà nanti d'un puissant levier, axé sur une large coordination composée des services de la DSA, la Chambre d'agriculture, la Conservation des forêts, la daïra et l'APC. En vue d'assurer par ce programme un impact direct et positif pour la dynamisation des projets ruraux et agricoles dans chaque localité de la wilaya, un travail de fond a été préalablement effectué durant des mois dans l'ensemble des communes par les subdivisions agricoles. Il est à noter néanmoins que le manque crucial d'électrification des périmètres freine considérablement la réalisation de plusieurs projets et demeure, de ce fait, un des points noirs du développement agricole local. En effet, inscrit depuis mars 2007, le projet de 250 km, d'une enveloppe de 50 milliards, n'a pas encore vu le jour. Les travaux de réalisation d'une première tranche de 100 km par Sonelgaz viennent juste d'être lancés pour alimenter une quinzaine de périmètres, totalisant quelque 220 fellahs dans les 9 communes concernées. Compte tenu de la position géographique de la wilaya, dont la quasi-totalité des régions sont à caractère steppique, l'élevage ovin est considéré comme la composante centrale du monde rural existant et le seul poumon économique. Autosuffisance alimentaire D'aucuns se demandent alors « pourquoi les filières viandes, cuirs et peaux ne sont pas développées et sont peu encouragées localement ». Des créneaux d'où l'on peut tirer des emplois et des avantages économiques certains. Cependant, le faible taux de productivité constaté est lié, nous dit-on, à une absence d'organisation des exploitants, apparemment privés d'un espace d'écoute, de conseils et d'appui nécessaire pour une bonne gestion du troupeau afin d'assurer un tant soit peu une autosuffisance alimentaire. D'autre part, les actions menées par la Générale des Concessions Agricoles (GCA) et le Haut Commissariat du Développement de la Steppe (HCDS) se sont étalées à l'intérieur des 9 communes rurales, au sein desquelles certaines agglomérations des zones reculées et leur isolement, à l'exemple de Oulkak, Fortassa et autres localités de la commune de Kasdir, ont nécessité des interventions prioritaires pouvant apporter aux populations une stabilité économique et sociale.