Conçu par les services techniques de la DSA, en collaboration avec les autorités locales et la population de chaque région, le programme de mise en valeur des terres par la concession se distingue par ses deux formes étroitement liées aux spécificités de la wilaya et qui sont les concessions agricoles, celles qui consistent en une extension de la superficie agricole utile (SAU) pour la création de nouveaux périmètres. Une action réalisée au profit des populations rurales par l'introduction de l'arboriculture fruitière et le développement des techniques d'irrigation, mais surtout par la création d'emplois. En ce qui concerne ces concessions agricoles, 20 périmètres ont été retenus dans les 9 communes localisées essentiellement au sud de la wilaya où, apparemment, les potentialités hydriques et l'aptitude des sols sont acceptables. Elles représentent un total de 2 225 ha en irrigué pour les 445 concessions prévues pour lesquelles 322 bénéficiaires ont été installés. Le coût global des diverses opérations de forage, d'ouverture de pistes, d'arboriculture, de réseaux d'adduction, de goutte-à-goutte et autres équipements s'élève à 123 milliards de centimes. Quant aux concessions pastorales, elles ont pour but essentiel la préservation de l'équilibre écologique (biodiversité), la lutte contre la dégradation du milieu naturel, mais aussi de freiner le processus d'une érosion intense que subit la région. Une protection certaine par des mises en défens d'une durée de trois à cinq ans et par des plantations pastorales, telles que la triplex et le médicago. Plus tard, elles pourraient, dit-on, réguler les transhumances tout en garantissant une exploitation des ressources fourragères aux éleveurs locaux. Leur mise en valeur en sec représente 90 400 ha répartis sur 8 périmètres dans les 6 communes situées au nord de la wilaya, qui se caractérisent par de grandes plaines steppiques. Le coût des opérations de ces concessions est de 41,8 milliards de centimes. Cependant, en dépit de ces énormes investissements, les contraintes rencontrées, notamment pour l'électrification des périmètres, provoquent un retard considérable quant à la réalisation de certains projets. La DSA explique qu'actuellement, 9 importants forages ont payé la Sonelgaz et demeurent à ce jour inactifs par manque d'électricité. Certaines autres contraintes sont dues principalement à des entreprises de travaux non performantes et à une majorité de concessionnaires n'ayant aucune qualification agricole.