Programmé de longue date, le nouvel hôpital d'Aïn Merane, sur les monts du Dahra, attend toujours d'être lancé, malgré le choix du terrain d'assiette et la finalisation de l'étude technique. Certaines sources très au fait du dossier expliquent ce retard par des lenteurs dans le lancement de la procédure de sélection des entreprises. On croit savoir que des instructions viennent d'être données par le chef de l'exécutif de la wilaya pour la mise en œuvre de l'opération dans les tout prochains mois. D'une capacité de 60 lits, le nouvel hôpital a bénéficié d'une enveloppe de 60 milliards de centimes. Il viendra, à coup sûr, combler le vide ressenti dans le domaine, dans la mesure où les malades de la région sont, la plupart du temps, transférés dans l'établissement proche situé sur le territoire de la wilaya de Relizane. La même situation est vécue par le nouveau centre anti-cancer de Chlef qui attend, lui aussi, sa mise en chantier non loin du nouvel hôpital central de la même ville qui, lui, est en voie d'achèvement. Celui-ci remplacera les deux hôpitaux en préfabriqué du chef-lieu de wilaya, dont la mise en service remonte à 1981. A noter qu'en matière de nouvelles infrastructures sanitaires, la wilaya a pu s'offrir un programme « appréciable » qui comprend, outre les établissements cités, un hôpital psychiatrique à Ténès et un centre de soins pour toxicomanes à Chlef. Ces deux dernières structures sont en cours de réalisation depuis quelques mois.