Réalisée sur le budget communal, l'unité oleicole a été concédée par bail à un collectif d'enfants de chouhada qui s'occupèrent de sa gestion. Quelques années après, des problèmes financiers ont conduit les propriétaires au dépôt de bilan. Suite à cette banqueroute, l'infrastructure a été complètement démantelée et les équipements laissés sur place. Entre temps, ce même endroit où repose la structure de l'huilerie a été choisi pour servir d'assiette pour accueillir le projet d'un CFPA. Les travaux de réalisation terminés, ce CFPA a ouvert ses portes en avril 2004. Mais il se trouve que les éléments de l'ex-huilerie, après la destruction du dépôt qui les abritait initialement, ont été rangés à l'intérieur d'un hangar faisant partie du nouveau centre de formation. La pomme de discorde dans cette affaire est qu'à présent la direction de l'établissement veut se débarrasser de ce «matériel» encombrant pour pouvoir aménager ledit hangar et en faire un réfectoire. Or, les anciens propriétaires de l'huilerie s'opposent fermement à tout transfert du matériel à moins que les autorités locales n'acceptent de leur concéder une autre assiette en vue de réimplanter leur fabrique. L'administration refuse ce deal sous prétexte que ces propriétaires demeurent à ce jour redevables de charges notamment de location et de consommation électrique, lesquelles ont été supportées par le budget de la collectivité. Toujours est-il, les seuls perdants dans ce bras de fer sont les stagiaires demi-pensionnaires qui attendent désespérément l'ouverture de cet hypothétique réfectoire.