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Un syndicaliste du Snapap harcelé
Oeuvres sociales du CHU Ibn Rochd
Publié dans El Watan le 03 - 03 - 2009

C'est parce qu'il a répondu à l'appel de Bouteflika et a dénoncé des malversations et trafic de tout genre, liés aux finances des œuvres sociales du CHU Ibn Rochd, et sollicité l'intervention de l'IGF, que Ali Chabour, le représentant du Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap) à Annaba s'est attiré les foudres de l'administration locale, à sa tête Tahar Melizi, l'ex-wali, et Abderahmène Saïdia, le directeur général du CHU Ibn Rochd.
Influents, ces derniers auraient juré par tous les saints de « le réduire à néant ». Doté d'une volonté, celle animant les rares hommes intègres du pays, Ali Chabour ne se doutait pas que son adversaire était plus puissant que lui. Il ne savait pas non plus qu'on ne peut résister aux pratiques machiavéliques de l'administration lorsqu'on est déclaré persona non grata. Comme première mesure vindicative, Chabour sera licencié le 1er octobre 2006 pour « faute professionnelle » après 24 ans d'exercice avec dossier « blanc ». Depuis, d'un procès à l'autre, il réussira difficilement à être rétabli dans son droit et réintégré dans son poste de travail initial, à savoir auxiliaire médical en anesthésie et réanimation. Cependant, nonobstant cette décision de justice de réintégration, A. Chabour demeure toujours indésirable. Le directeur général a refusé de le réhabiliter, selon un PV établi par huissier de justice, ce qui donnera encore lieu à une autre bataille judiciaire qui plus est, inégale.
Ainsi, le syndicaliste, père de famille et désormais au chômage, n'est plus en mesure d'assumer les honoraires de ses avocats ; il a vendu sa maison et est allé même jusqu'à travailler en tant que taxi clandestin. De son côté, lui, le directeur général du CHU n'a pas déboursé un sou de sa poche pour les frais de justice et puise dans les caisses de l'Etat pour payer sa défense. Même le directeur des relations publiques de la présidence a été saisi, le 28 avril 2008, du dossier. Une année après, rien n'a été fait. Tel est l'état des libertés syndicales de l'ère Bouteflika. Hypertendu et cardiaque, A. CHABOUR est actuellement sous traitement médical Triatec (1 650 DA). Effectivement, il a été « réduit à néant ». « J'ai payé de ma santé pour participer aux réformes du système de la santé nationale. Cependant, je n'ai jamais songé que l'acte de dénonciation pouvait nuire à son auteur de cette manière.
Maintenant, j'ai compris de quel mal souffre notre pays », dira avec regret le syndicaliste, alité chez-lui et dépendant de sa famille pour le moindre de ses besoins, et de surcroît sans aucune couverture sociale. Son épouse, en pleurs et entourée de ses trois enfants, déclare : « Intègre, mon mari est victime d'une machination. Même les différents jugements qui lui ont rendu justice n'ont pas eu raison de ses bourreaux. En fin de compte, qu'a-t-il gagné ? Il a tout perdu, même sa santé. Sans couverture sociale, on n'arrive pas à avoir les médicaments nécessaires pour son traitement. Qui viendra à son secours aujourd'hui ? Le président de la République, qui a encouragé la dénonciation des malfaiteurs, ou le ministre de la Santé qui prétend être le protecteur des travailleurs, ou encore ses détracteurs ? »


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