Le procès de trafic des cartes grises de plus de 350 véhicules dans la wilaya de Mascara qui remonte à 2007 a débuté, hier, au niveau du tribunal criminel près la cour de justice de Mascara. Ce sont 37 personnes dont 24 en détention, sept en liberté et six en état de fuite, poursuivis en justice pour les chefs d'inculpation de falsification de documents officiels, atteinte volontaire à la fonction pour bénéficier de privilèges, participation à la falsification de documents officiels, trafic de véhicules et introduction de ceux-ci sur le territoire national sans déclaration des services des Douanes. Parmi les mis en cause impliqués dans cette affaire de trafic « international » de véhicules des fonctionnaires de la Direction de la réglementation et des affaires générales (DRAG), dont des chefs de service des cartes grises, un ingénieur de la direction des mines et de l'industrie (DMI), des employés de l'APC de Mascara, un commissaire-priseur (S. Mohamed) domicilié à Arzew (Oran) et autres intermédiaires ou courtiers. En cette première journée du procès, le juge de l'audience, après avoir lancé des mandats d'arrêt à l'encontre des mis en cause en état de fuite, a entamé les débats en procédant à l'interrogation des présumés accusés impliqués d'une façon ou d'une autre dans cette affaire, qui a fait couler beaucoup d'encre. A l'heure où nous mettons sous presse, le procès se poursuit.