Elle s'est déroulée tout à fait normalement pour les 3562 nouveaux étudiants. Ce qu'il faut remarquer, c'est que 237 étudiants résidant à Biskra et ayant fait leurs préinscriptions à l'université Mohamed Khider ont été affectés dans d'autres établissements de l'enseignement supérieur, à travers le territoire national, et ce, au grand dam de certains parents qui auraient voulu que leurs filles fassent leurs études dans leur ville natale. «En ce qui concerne les recours, précise le docteur Ahmed Boutarfaya, vice-recteur chargé de la pédagogie et de la post-graduation, et qui a tenu à superviser d'un bout à l'autre les deux opérations d'inscription, il n'y a eu en tout et pour tout que 32 cas avérés ; ils concernent les étudiants de Biskra se destinant à la médecine et à la pharmacie, mais qui bien qu'ayant obtenu une note appréciable, entre 12 et 13, n'ont pas été satisfaits puisque le seuil exigé cette année pour accéder à ces filières est 13,10/20, une moyenne retenue par le ministère et valable pour tous les étudiants à l'échelle nationale». Quant aux 800 recours internes, ils ont été étudiés et «10 seulement ont été acceptés» et ont concerné les étudiants habitant El Maghaïer, Djamaâ et autres localités situées au sud de Biskra dans les wilayas voisines qui, pour des raisons d'éloignement, préfèrent s'inscrire à Biskra plutôt qu'à El Oued ou à Ouargla. Par ailleurs, les nouveaux étudiants de première année universitaire vont toutes et tous bénéficier d'un lit dans l'une des 6 résidences que compte l'université Mohamed Khider ; de plus, la résidence de 1500 lits de El Hadjeb sera réceptionnée avant la fin du mois prochain, ce qui permettra de diminuer le taux d'occupation d'étudiants par chambre, lequel s'élève à 4 chez les filles.