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La police d'Alger au début de l'ère coloniale
Publié dans El Watan le 23 - 08 - 2005

Incertitude, improvisation, colonisation restreinte, absence de vue d'ensemble… engendrèrent des problèmes insoupçonnés, car la nouvelle possession ressemblait peu aux contrées occupées en Europe ou ailleurs.
Cependant, il fallait «tenter», organiser – tant bien que mal – l'administration de la capitale au milieu de tâtonnements, de contradictions et de conflits d'intérêt. C'est pourquoi la nouvelle colonie connut dès le départ des lendemains difficiles.
Le sujet abordé, ici, est d'un intérêt indéniable quand on veut suivre l'évolution de cette présence inattendue. Les documents d'archives nombreux et divers, les témoignages d'acteurs militaires et civils, favorables ou hostiles, montrent tout le brouillard dans lequel s'était engouffrée l'organisation politique et administrative de la capitale (1).
Dès la chute de la ville, un arrêté créa une sorte de conseil municipal sous la direction d'un lieutenant général de police, qui était membre du Conseil du gouvernement formé par de Bourmont. Sous sa direction elle fut chargée de pourvoir aux exigences de la sécurité pour parer au plus urgent. Il fallait échafauder une police, mais avec quels moyens et avec quels éléments ? Entre temps, Alger vivait bloquée et repliée, l'insécurité régnait dès qu'on franchissait les remparts. La résistance à l'occupant s'affirmait de jour en jour. En 1831, les patrouilles de la banlieue ne pouvaient s'aventurer dehors au risque de leur vie. Les capitaines devaient tenir sous clefs les armes et les munitions, les vols de matériels militaires devenant préoccupants. La police qui fut d'une efficacité exemplaire sous les Turcs (…), se révéla, dès le départ de ces derniers (2) incapable d'assurer la sécurité des biens et des personnes.
Une question fut posée – à l'époque – au juif Benzamoum gérant du consulat de Toscane à Alger et qui résume tout l'embarras des nouveaux maîtres. Quels étaient les règlements ou plutôt les usages de police en vigueur avant l'occupation, notamment en ce qui concernait le commerce de détail et l'approvisionnement des marchés ?
Avant l'occupation, la police était active, sévère et redoutée. Aussi, s'exposait-on rarement à encourir les peines prononcées contre la fraude. Les marchés d'ailleurs étaient si abondamment approvisionnés qu'un tarif des prix des objets de première nécessité eut été inutile. Cette branche de commerce était tranchée et les corporations n'empiétaient jamais sur les droits respectifs de chacune d'elles (3). Mais la difficulté majeure pour «monter» une police à Alger résidait dans la disponibilité de l'élément humain qui faisait grand défaut. On comptait beaucoup sur les leçons de l'expérience acquise en Egypte du temps du directoire, et en Europe sous l'empire. Mais pourquoi faire, puisque les premiers soldats de l'expédition étaient appelés à rejoindre leur pays. Alors on songea – un moment – aux autochtones. Cependant, les plus zélés des volontaires ne furent ni compétents ni désintéressés.
«On enrôla le tout-venant pour toucher des primes» et sans savoir que la communauté rejetait hors d'elle ces collaborateurs (4). La police, alors peu nombreuse, mal payée et peu considérée, donne des agents peu productifs. On recruta – devant ce manque – comme auxiliaires des agents indigènes.
Mais ce furent de pauvres gens, souvent des étrangers sans influence sur la population. Et tandis qu'on dressait plan après plans on s'aperçut enfin qu'il était difficile de contrôler toute une population. En ville, celle-ci était composée d'une foule d'éléments divers. Dans les campagnes proches de la capitale, la majorité était nomade (khouanes – en tournée, pèlerins, nécessiteux à la recherche de nourriture, émissaires de toutes sortes, improvisateurs «meddahs» ambulants, etc.) Dans ce contexte, ces gens échappaient à toute surveillance. Les tentatives de contrôle étaient vite abandonnées. Comme l'urgence créait des semblants de solutions, on fit appel aux «amines» (syndics) sur lesquelles la police se déchargeait pour administrer les indigènes, notamment le contrôle des sauf-conduits. A signaler qu'au début, dans les proches campagnes, la police était du ressort des caïds et des amines. (…)
Malgré la pénurie du personnel et les difficultés de recrutement on ne chercha point à utiliser les services des fonctionnaires du régime précédent. Au lieu de maintenir les cadres turcs tels que le khaznadj, le surveillant des marchés, les employés municipaux, le mizwar (5), on préféra interrompre brutalement avec les traditions administratives. On fit le vide mais on s'embourba dans les méandres de la conquête (…) On remplaça toute une organisation par des agents français à peine au courant de la machine policière. On était convaincu qu'on ne pouvait compter sur la milice d'Alger (6), créée pour «conserver l'ordre et la tranquillité publique». L'article premier de l'arrêté dit qu' «il sera formé une garde dans la ville d'Alger. En feront partie français et indigènes âgés de 20 à 60 ans, domiciliés à Alger et y possédant un bien immobilier». Elle formait un corps de 360 hommes et devait surveiller les garnisons et les blockhaus qui jalonnaient le périmètre où s'exerçait l'autorité française, c'est-à-dire de la Pointe Pescade à l'embouchure d'El Harrach et du massif de Bouzaréah à Dély Ibrahim, Birkhadem, Kouba, Hamma, à Bourdj Al Kantéra (Bordj Al Agha). Les troupes cantonnées jusque-là dans la ville purent sortir et opérer des sorties à l'abri des petits camps.()Malgré les besoins pressants pour étoffer la police, on ignorait toujours les indigènes avec lesquels on n'avait pas encore tissé des relations, et qui d'ailleurs habitaient en dehors de la ville. Alors les hadhars (maures) pourquoi pas ? mais cette classe de négociants manquait de prestige. D'autre part, l'exil des Turcs laissa le champ libre aux juifs de la cité et aux hadhars. Les premiers s'avérèrent de précieux agents de renseignements et d'intermédiaires écoutés. Et pendant ce temps passé à «dénicher» les Arabes de service, les notables quittaient la ville pour diverses raisons. A cette époque – janvier 1831 – la population de la capitale s'élevait à 4021 Européens (Français, Maltais, Espagnols, Sardes, Allemands, Toscans, Napolitains, etc.), 14000 Maures, 5400 juifs et 120 Turcs (7). La ville comprenait alors 3 circonscriptions : Alger, Birkhadem, et Maison-Carrée. Une évolution – quoique timide – touche l'administration d'Alger. Sous le ministère Casimir Perrier (13 mars 1831 – 16 mai 1832) une administration civile autonome fut constituée dans «le pays d'Alger». Appelée intendance civile, elle durera du 1er décembe 1831 au 12 mai 1832. Le premier titulaire en fut le baron Pichon (…), le commandement militaire étant réservé au général de Savari, duc de Rovigo. Une ordonnance lui confiait les attributions de haute police.
Les premiers cadres de la police
Le commissaire général, Roland Debussy, fut nommé le 11 août 1830. Cependant ses attributions furent limitées à l'enceinte de la ville et au petit rayon de ses avant-postes. Ses fonctions habituelles étaient de pure police municipale. Le second fut D'Aubignosc. Il avait longtemps séjourné en Orient. Trois mois plus tôt, il fut envoyé à Tunis. Chargé de refondre la police, il prit possession – pour ses services d'une maison dans le quartier de la Djenina. Ses appointements – nous dit-on – étaient de 18000 francs. Dans le cadre de ses attributions, il établit un bureau de douane autorisé à percevoir un droit de 5% à l'entrée et de 25% à la sortie sur les marchandises. Il avait sous ses ordres un inspecteur général avec 3000 francs de traitement, 2 commissaires à 2500, une brigade de sûreté, de 20 agents maures sous l'autorité du Mezwar (…), d'un chef et d'un sous-chef, de 3 interprètes recevant ensemble 7800 francs». Lanxerrois (Just) prit possession de son poste en novembre 1831, mais il s'entendait très mal avec Savary, Duc de Rovigo qui menaça plus d'une fois «de le faire jeter à la grève». (8) Après le départ du sinistre général, «il put sacrifier à son penchant pour le plaisir et finit sa carrière à Alger pour devenir chef de bureau au ministère de la Guerre (…).
Police politique ou police urbaine ?
Le choix était difficile car les dirigeants se montraient divisés et les contestations de plus en plus criardes. Dès le début de l'occupation, la police politique fut dénigrée en France. Les dépenses «secrètes»» étaient jugées exagérées : un million à l'époque. Les uns disaient, tel Barchou : «Nous ne sommes pas partisans chaleureux de cette police et surtout dans la régence d'Alger. D'autres cependant, y tenaient absolument pour surveiller les indigènes, contrôler leurs activités et suivre leurs déplacements (…). Il fallait donc connaître et étudier leurs projets, déjouer les complot fomentés contre les Français. Les importants services que cette police pouvait rendre, étaient indéniables.
Aux yeux de ses adversaires, cette police était «tracassière et inefficace. N'a-ton pas dit et répété qu'elle n'avait jamais découvert ni stoppé un complot ou étouffé une conspiration ? Et les critiques allaient bon train : ses vexations et ses excès, le chiffre énorme qu'elle inscrit au budget… une flétrissure immorale et honteuse comme une tâche de corruption…». En Afrique, pensaient ceux qui lui étaient hostiles elle serait non seulement impuissante mais nuisible. Cette animosité ne manquait pas d'arguments. «Les indigènes sont fort isolés de tout contact étranger. Il est très difficile de s'introduire dans leur milieu.» Les agents n'ont d'autres informations que celles de la place publique. Et ce n'est pas dans cette société indigène que les conspirations se trament. S'il en était ainsi, il serait fort in utile de payer un million pour apprendre un mystère qui se tisserait à haute voix et circulerait de bouche à oreille. Le contact avec la population n'était pas aisé. Celle-ci parlait une langue différente de celle du conquérant. Les agents apprendront l'arabe ! prétendaient certains; mais restaient les accents, les costumes, les allures, qui trahiront forcément leur nationalité. En conséquence, la police politique est à remplacer. La police urbaine était autre chose. Une surveillance nocturne qui n'a d'autre but que le repos de la cité et la sécurité des populations conviendrait largement à ce corps. Il faut augmenter «les promenades silencieuses». A Alger, les rondes s'exerceraient très bien à l'aide des polices, indigène et française, combinées. Il suffit de les multiplier. Et grâce à l'organisation nocturne des boutiques et des rues, elles ont fort peut à faire, car la police «maure» maintenait l'ordre en ville entre indigènes. Mais cette police fut supprimée après quelques mois d'activité. Ses agents avaient le droit d'entrer dans les lieux publics à n'importe quelle heure. «Un soir dit un observateur, nous étions allé voir un bal maure, lorsque nous vîmes entrer dans la salle 5 à 6 arabes, une lanterne de papiers à la main, c'était une escouade de police qui venait vérifier si les choses se passaient en règle…» La rivalité entre police et militaires perturba les services de sûreté. Relevant quelques points de frictions, les passeports furent enlevés au commissaire général de la police et confiés au baron Pichon mais pas pour longtemps. En effet, ce document (entendez le sauf-conduit à l'entrée de la ville comme à la sortie) était visé par l'état-major général. On prétendait que cette décision fut prise pour empêcher la fuite des autochtones qui se trouvaient lourdement imposés à la taxe de la laine et voulaient ainsi fuir la capitale.
La répression
Tout Arabe surpris en possession d'une arme était passible de mort. Sans attendre la constitution d'une police fonctionnelle, soucieuse de la légalité, la répression s'abattit impitoyablement sur les autochtones. Et voici quelques exemples :Le 27 juillet 1830, moins d'un mois après la chute d'Al Djazaïr, on arrêta deux autochtones qui conduisaient deux chameaux chargés de cartouches. Ils furent fusillés sans avoir avoué de qui ils recevaient les ordres. Le commissaire d'Aubignosc, qui pouvait être renseigné en tant que lieutenant général de police, écrivait que «dans les 6 premières semaines de l'occupation d'Alger, une commission militaire condamna 2 indigènes à être pendus et 2 autres à recevoir la bastonnade pendant l'exécution des premiers ; ils avaient été surpris portant des munitions de guerre à l'ennemi». En mars 1836, Ibrahim Mustapha Pacha fut nommé adjoint au maire indigène d'Alger. Le 13 juin, il fut révoqué de ses fonctions «pour avoir signé et colporté une pétition contre une mesure prise par l'Autorité française concernant l'arrestation de plusieurs maures pour correspondance avec l'ennemi». Les arrestations étaient courantes. En juin 1836, certains d'entre eux furent «exclus de la colonie» et transféré à la Qasba de Bône. (9) Ahmed Bouderba, un maure d'Alger, qui se rallia à la cause française dès la chute de Fort l'Empereur, fut mis sous mandat de dépôt le 24 septembre 1836. Il aurait été l'auteur de lettres chiffrées et dont l'administration n'avait pu avoir la clé. (10)
Une institution éphémère : la gendarmerie indigène
Dès 1833, sous l'administration du Duc de Rovigo, il fut créé un corps de «gendarmerie maure» qui devait exercer, en dehors de la ville, une surveillance active et constante. Ces auxiliaires devaient offrir toutes les garanties. Ils devaient parcourir, avec armes et munitions, les lignes et les blocus entourant la capitale. On les recruta non parmi les Arabes mais dans les populations d'Alger et chez les gens liés – par intérêt – à l'occupation. Mais vite, on s'aperçut qu'«ils connaissaient mal le pays, c'est pourquoi ils n'avaient rendu qu'un service passif». Malgré ces lacunes, on leurs confiera les tâches de police qu'ils ne pouvaient ou ne voulaient accomplir. Et comme il fallait épargner des fatigues et des dangers aux soldats de l'occupation, on jugea nécessaire de les employer malgré tout. Ces gendarmes encouraient de graves risques car si les autochtones se bornaient à dévaliser les Européens qu'ils attaquaient sur les routes, ils tuaient généralement ces auxiliaires isolés. Ces derniers finirent par craindre de s'aventurer trop loin et s'ils le faisaient encore, ils prenaient le soin de laisser chez eux leur costume distinctif.(11) Après un temps très court, ils assuraient couramment des patrouilles dans la plaine avec les gendarmes français.
Conclusion :
La police d'Alger formée par les Français, au lendemain de l'occupation, n'obtenait rien sans le zèle des caïds car l'anarchie des premières années n'enchantait personne. «Jamais, dit Pélissier de Raynaud, une occupation ne s'est faite avec autant de désordre administratif que celle d'Alger, même dans les siècles barbares (Annales algériennes). Aussi, les résultats des 2 décennies furent-ils peu probants. Quelques jugements corroborent ces affirmations. Malgré tous les moyens et le concours de l'autorité militaire, nous dit Pélissier de Raynaud, la Police française a presque toujours été au-dessous de sa mission, ce qui est d'autant plus choquant que sous le gouvernement turc, la ville d'Alger était, peut-être, le point du globe où la police était le mieux faite.
Les vols, naguère inconnus, se multipliaient dans des proportions effrayantes». (12) On accusa – c'était trop facile – les indigènes de vol. «Or les indigènes, écrit Gafforelt (P), furent en réalité souvent plus les victimes que les auteurs». (13) Parlant des décisions irréfléchies prises par les chefs de la police, JJE Roy les juge avec sévérité.
«Ces mesures, dit-il, furent loin de produire les effets avantageux qu'on en avait espérés. L'ignorance où l'on était des mœurs et des préjugés de la population… qu'il s'agissait de gouverner, fit commettre de graves erreurs d'où résultaient de graves désordres administratifs…» (14). Il n'est au général Bugeaud de souligner ces déceptions. Dans une lettre au ministre de la Guerre (14 février 1844), il décrit une situation peu enviable où se trouvait l'administration française en général et la police en particulier. «N'est-il pas remarquable que je fasse arrêter partout nos déserteurs ?
Dernièrement, on m'a ramené 3 mulets volés sur la route de Douéra. Le caïd des Issers vient d'arrêter deux Maltais poursuivis pour crime. La police (des caïds) est si bien faite par les chefs qui nous entourent que nos condamnés, nos disciplinaires qui travaillent en plein champ n'osent déserter…» Ceux qui avaient pris à la légère de se passer de la police de l'ancien régime et des chefs indigènes s'étaient certainement mordu les doigts… Les balbutiements des uns et l'arrogance hautaine des autres durant les années 1930-1940 avaient marqué l'administration d'Alger, victime des indécisions hasardeuses.
Notes :
1- De nombreux documents d'archives, rapports et mémoires de responsables civiles et militaires, relatant les principaux événements en Algérie entre 1830 et 1840, les atermoiements des conquérants quant au devenir de la capitale des Deys, les rivalités paralysantes entre les responsables, attitude envers les indigènes … restent encore à exploiter pour mieux comprendre le climat politique des premières années de l'invasion.
2- Mon article, en arabe, sur la politique d'Alger du temps des Turcs, revue Al Chorta, 19 décembre 1982. Sur les performances de cette organisation, Belhamissi, Alger l'Europe et la Guerre secrète, 4e et 5e parties.
3- Gentil de Bussy, de l'établissement des français… Paris 1835, tome II, pp 403-404
4- Julien (Ch.A) Histoire de l'Algérie contemporaine pp 72
5- Sur ce fonctionnaire de police aux multiples prérogatives, mon article, Dozy, supplément aux dictionnaires arabes, Vol I, pp 613-614
6- La milice existait déjà sous les Turcs. Elle fut créée par Chaâbane Khudja en 1692. Une partie de ces effectifs était affectée à la garde de nuit al aassa. Elle réapparaît de nouveau le 24 décembre 1830. Sous Rovigo, les indigènes en furent exclus.
7- Pichon, Alger sous la domination française, 1833, p. 118.
8- Son choix n'était pas fortuit. Ancien élève de l'école des langues orientales, il fut employé comme interprète au consultat de France à Constantinople puis à Bône. Le 30 avril 1830, il est interprète de turc à l'armée expéditionnaire. Rovigo remplaça Berthezene. Il y reste jusqu'à juin 1833. Auparavant, il fut ministre de la Police. Son choix, écrit Pichon, est loin d'être judicieux. Sur ce personnage sanguinaire, mon article : «Une tragédie aux portes d'Alger, l'extermination des Aoufia», avril 1823.
9- Le 30 janvier 1839, «10 Arabes furent condamnés à mort pour assassinat commis sur des Européens. Ils furent exécutés par le bourreau de leur nation».
10- Archive d'outre-mer? 1H1-M3.116 Cavaignac (Comt) Régence d'Alger Paris 1839, pp 95-96 Corps de cavaliers appelé «marée chaussée», chargé de veiller à la sécurité publique. En 1790, il prit le nom de gendarmerie. Le corps fut dissout par ordonnance du 21 décembre 1841.
12- Pellissier de Raynaud, Annales, I, p 82
13- L'Algérie, Histoire contemporaine et colonisation, Paris 1883, p. 102
14- J. J. Roy, Histoire de l'Algérie, pp. 188-189.


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