Messieurs Lallem et Sabri, de l'Institut supérieur de gestion et de planification, ont animé, deux jours durant, à Tiaret, un séminaire à l'intention des cadres locaux et des élus, portant sur le « Droit et pratique des marchés publics ». Un thème générique pour lequel il a fallu passer en revue presque tous les aspects pratiques liés à la conclusion de marchés non sans gêne quelquefois quand l'auditoire est amené à poser des questions pertinentes restées hélas sans réponses. Le séminaire a eu le mérite de la clarté. Le nouveau code amendé a ses spécificités mais pèche souvent par des amalgames dans l'énoncé de textes, laissés souvent à l'appréciation du contractant. A voir comment s'élaboraient les procédures et l'amorce de projets trop souvent conduits sur ordre, beaucoup sont restés sceptiques mais ne cachaient pas leurs craintes à la simple lecture d'articles contraignants mais tout de même salutaires pour ceux qui prêchent la transparence et parlent de corruption.