Près de 226 343 élèves sont concernés par cet examen, dont 57 659 au niveau des régions du Sud et 168 684 pour les wilayas du Nord. Ce chiffre représente 28,23% du nombre de candidats inscrits à la première session (80 1550). A titre de rappel, le taux d'admission enregistré à la première session est de 71,24%. Pour cette seconde session, les élèves auront à examiner dans 1418 centres ; 48 centres de correction seront dégagés à cet effet, ce qui implique un centre dans chaque wilaya. Pour ce qui est des surveillants, 22 634 seront mobilisés pour la circonstance et 4244 enseignants assureront la correction des copies des candidats. Aucun changement n'a été introduit quant au déroulement des épreuves et les modalités d'admission puisque la langue arabe dont le coefficient est de 2 se déroulera de 8h30 à 10h, les mathématiques dont le coefficient est également de 2 aura lieu vers 10h30 jusqu'à 12h, et enfin, la langue étrangère (français) dont le coefficient est de 1 se déroulera dans l'après-midi, de 14h à15h. Les élèves qui décrocheront une moyenne de 5 seront admis et ceux qui ne l'obtiennent pas, même après rachat (note de l'examen + le contrôle continu) referont l'année. Les résultats de l'épreuve de la deuxième session seront connus le 27 du mois en cours. Pour ce qui est du volet relatif à la coordination et au suivi, des commissions chargées de la coordination et du suivi de l'examen ont été installées au niveau de toutes les wilayas. Des cellules ayant pour mission l'animation et le suivi au niveau des directions de l'éducation seront mises en place à partir d'aujourd'hui et ce, jusqu'au 10 octobre prochain. En outre, l'Office national des examens et concours (ONEC) installera à son niveau, et durant la même période, une cellule centrale qui s'occupera aussi de la coordination et du suivi. Pour l'instant, les 226 343 élèves concernés par cet examen ont effectué hier une rentrée scolaire ordinaire et ce, à l'instar des autres écoliers. Cependant, des mesures relatives à leur préparation à l'examen ont été prises par le ministère de l'Education nationale. A cet effet, les élèves en question ont été regroupés dans des classes spéciales où ils bénéficieront d'actions de remédiation, de soutien et de préparation à l'épreuve du 20 septembre. De l'avis des responsables du ministère, il était impossible d'organiser cet examen avant la rentrée scolaire car les candidats n'auraient pas eu le temps de se préparer.