On compte pour cette session 28,23% de recalés, soit 226.343 élèves. La deuxième session de l'examen de fin de l'enseignement primaire a eu lieu, hier au niveau de toutes les wilayas du pays. Le ministre de l'Education nationale, M.Boubakeur Benbouzid, a donné le coup d'envoi des épreuves à partir du CEM Ramdane Moussa de Bou Medfaâ, dans la wilaya de Aïn Defla. L'examen a concerné en fait les élèves non admis en première année moyenne et les élèves absents à la première session dont le taux de réussite était de 71,24%. Près de 33 wilayas ont enregistré un taux de réussite supérieur ou égal à 50%, 42 wilayas avec un chiffre supérieur ou égal à 40% et 4 wilayas qui ont obtenu un taux inférieur à 30%. On compte pour cette session 28,23% de recalés, soit 226.343 élèves dont 168.684 issus des wilayas du Nord et 57.659 provenant des wilayas du Sud. Les candidats ont eu les trois matières programmées, à savoir la langue arabe, mathématiques, dont le coefficient est fixé à 2, et la langue étrangère, dont le coefficient est de 1.Toutes les conditions nécessaires au bon déroulement de l'examen ont été réunies dans les 1418 centres d'examen, avec 22.624 surveillants et 4244 correcteurs. Il est prévu notamment un centre de correction dans chacune des 48 wilayas. Pour la wilaya d'Alger, ils étaient hier au nombre de 9725 élèves à avoir passé l'épreuve. Près de 50 centres d'examen et 500 encadreurs ont été mobilisés pour la cause. Contacté par nos soins, les responsables de l'académie d'Alger ont affirmé que l'épreuve s'est déroulée dans le calme et la sérénité. C'est le constat établi notamment par l'inspectrice, Mme Fatiha Younsi, qui s'est déplacée hier matin, au niveau de certains établissements pour s'enquérir de la situation. La date de remise des résultats est fixée pour le 27 septembre. Par ailleurs, le ministère de l'Education nationale vise par cette deuxième chance, qui intervient pour la première fois dans l'histoire du secteur, et qui entre dans le cadre de la réforme de ce dernier, à atteindre un objectif de 95% de réussite. D'ailleurs, l'une des priorités du ministère cette année est le développement de la gestion de l'établissement éducatif et du service éducatif, considéré comme le point focal de toute réforme. Il est désormais nécessaire de passer à la gestion programmée et planifiée pour la réalisation des objectifs escomptés, à savoir la promotion de la rentabilité du système éducatif. Ce projet, a précisé dernièrement le ministre, prend en considération les particularités de chaque établissement en définissant des objectifs visant à en changer la situation pédagogique et sociale et en offrant les moyens nécessaires pour ce faire.