Le président ainsi que les membres du bureau de la section d'Oran de la Fondation Emir Abdelkader rappellent, dans un communiqué. que l'Etat a déployé toute son énergie, en 1966, pour faire rapatrier les restes de l'Emir de Damas, où ils reposaient dans un sanctuaire vénéré jusqu'à nos jours, aux côtés de son maître Cheikh El-Akbar, Mohammed Mohieddine Ibn 'Ârabi, pour être déposés au cimetière d'El-Alia à Alger. Ils souhaitent la concrétisation rapide de la promesse faite que cette sépulture n'était que provisoire en attendant de la mettre à sa véritable place à la hauteur de sa dimension universelle, celle d'un mausolée National. Les hautes autorités de l'Etat ne doivent pas tenir compte des idées négatives et blasphématoires relayées par les falsificateurs de l'histoire de l'Emir Abdelkader. « Nous espérons que le fondateur du premier Etat algérien aura et son Mausolée et une ''Journée Nationale de la mémoire'' ainsi que ''Dar El-Emir'' dans chaque wilaya. C'est le minimum que l'Etat doit offrir à notre Héros national. Une fois tout ceci acquis, la réalisation du film sur l'Emir ne posera plus aucun problème », notera le président de la section d'Oran, le Dr Chamyl Boutaleb El-Hassani. Pour rappel, la section d'Oran a tenu, jeudi dernier à l'hôtel Président, son assemblée générale pour le renouvellement de son bureau et dont les membres et le président ont été reconduits. Elle reste la plus active parmi les sections ouvertes dans les autres wilayas du pays avec un riche programmé d'animation culturelle. Elle a organisé des journées d'étude, des séances de projection de films documentaires, des conférences et deux colloques internationaux sur la vie et l'œuvre de l'Emir Abdelkader, fin diplomate et stratège de guerre durant le combat de résistance, sur son exil et sa retraite mystique dans la ferveur du soufisme et enfin ses écrits. Pour le programme de l'année 2009, la section d'Oran envisage, en plus des exposés-débats, des sorties sur les sites et monuments historiques des célèbres batailles qui ont marqué les 17 années de résistance contre l'armée d'occupation.