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Une journée d'étude à Paris
EMIR ABDELKADER
Publié dans L'Expression le 22 - 09 - 2001

La Fondation qui porte le nom du grand résistant algérien organise, aujourd'hui, en collaboration avec le Centre culturel algérien à Paris, une journée d'étude. Nous avons profité de cette opportunité pour poser quelques questions à son président, M.Mohamed Boutaleb.
L'Expression: M.le Président, nous pouvons tout dire, sauf que vous êtes venu à la fondation accidentellement. Qu'en est-il exactement?
Mohamed Boutaleb: J'en suis un des membres fondateurs depuis sa création en 1991.
En succédant à M.Driss Djazaïri, aviez-vous des idées arrêtées?
Ma conception est intimement liée au programme d'action de la fondation. Mon travail consiste, depuis mon élection, à faire connaître davantage l'Emir, son action, ses idées, par l'organisation de colloques, de journées d'étude et la publication tant de ses écrits que des études qui lui sont consacrées.
Avez-vous des objectifs qui vous tiennent le plus à coeur?
L'édition prochaine d'un ouvrage sur l'Emir et son oeuvre que nous destinons au corps enseignant. Ce livre est au point et nous avons bon espoir de le réaliser au cours de l'année prochaine.
Etes-vous parvenu à insuffler plus de cohésion et un sang nouveau à cette fondation?
Avec l'aide du bureau national, j'ai poursuivi l'action de mon prédécesseur en m'appuyant sur les nombreuses sections que compte la fondation ainsi que sur le Conseil scientifique. La cohésion existe du fait que notre structure ne poursuit aucun objectif politique alors que son action reste intimement liée aux préoccupations culturelles et scientifiques du pays.
Les moyens dont vous disposez sont-ils à même de vous permettre d'honorer votre plan d'action?
Les moyens modestes dont nous disposons ne nous empêchent pas de solliciter des amis, de simples citoyens ou des walis très au fait de la vie et de l'oeuvre de l'Emir Abdelkader.
D'aucuns vous reprochent de refuser le soin à d'autres associations d'honorer la mémoire de l'Emir Abdelkader. Qu'en est-il exactement?
Ce reproche est tout à fait infondé. Cependant, si nous tenons à aider toutes les associations qui nous sollicitent à l'effet d'honorer la mémoire de l'Emir, nous réagissons autrement avec des associations dont les actions sont souvent à caractère lucratif.
Nous croyons savoir que certaines d'entre elles ont été poursuivies en justice?
Nous sommes obligés de recourir parfois à la justice pour mieux dissiper la confusion à l'honneur entre certaines associations et nous.
Le Centre culturel algérien à Paris abrite une journée d'étude à la mémoire de l'Emir. Qui en est l'initiateur?
Nous sommes à Paris en tant que co-organisateurs de cette journée qui s'adresse évidemment à nos compatriotes et au public français qui s'intéresse à la vie et à l'oeuvre de l'Emir Abdelkader. Nous allons profiter de cette occasion pour procéder à l'installation de l'Association des Amis de l'Emir.
Envisagez-vous des actions similaires en Algérie où la fondation s'est déjà distinguée à l'occasion de l'organisation de nombreux colloques?
La Fondation Emir Abdelkader organise chaque année deux colloques nationaux et internationaux. Plusieurs universitaires algériens ont participé à ces colloques avec d'éminentes personnalités du Monde arabe parmi lesquelles la doctoresse Najah El Attar, ancienne ministre syrienne de la Culture, les docteurs Chaker El-Fehham, ancien ministre syrien de l'Enseignement supérieur, et Chaâbane Abdelaziz Khalifa de l'Université du Caire.
Justement, vous serait-il possible de nous entretenir sur la méthodologie à l'honneur durant ces colloques...
Les chercheurs présents se penchent, en règle générale, sur les différentes attitudes de l'Emir à l'égard de son environnement que ce soit sa famille, son armée, son administration ou ses relations avec l'ennemi.
Mais c'est dans le domaine de l'édition que votre fondation donne l'impression d'être particulièrement dynamique.
La fondation a supervisé l'édition critique et l'impression de livres consacrés à l'Emir Abdelkader parmi lesquels il est aisé de citer: Le Recueil de poèmes de l'Emir, l'étude et la traduction du livre L'Emir Abdelkader et les relations entre les Français et les Arabes en Afrique du Nord que nous devons à un auteur danois. Elle a, en outre, étudié certains écrits de l'Emir en vue de leur édition, particulièrement : El-Miqrath el-hâdd ou Rappel à l'intelligent, avis à l'indifférent (Lettres aux Français, édition Phébus, 1967). Enfin la fondation a étudié, en vue de leur éventuelle traduction et publication, certains écrits consacrés au grand résistant par des auteurs étrangers.
La Fondation Emir Abdelkader publie, par ailleurs, Itinéraires, qui est une revue spécialisée...
Le prochain numéro est sous presse. C'est une revue semestrielle qui paraît en arabe et en français. Y sont publiés des études, des articles, des témoignages ainsi que des extraits des oeuvres de l'Emir ainsi que les minutes des colloques organisés.
Où en est le projet d'une superproduction cinématographique sur l'Emir Abdelkader?
Ce projet nous tient à coeur surtout lorsqu'il consiste à le faire connaître plus largement au public qu'il soit national ou international.
Comment comptez-vous vous y prendre?
Pour porter à l'écran la vie de ce grand résistant, nous disposons déjà de plusieurs scénarios. Un tel projet demande une mise de fonds importante dont nous ne disposons pas encore alors que l'aide de l'Etat est ardemment souhaitée par la fondation. Et ce n'est que justice car la production d'une oeuvre aussi marquante nécessite la mobilisation de plusieurs sources de financement.
Des pays sont-ils intéressés par une éventuelle coproduction?
La France, en premier lieu, qui garde un souvenir impérissable de ce grand résistant, l'Ouzbékistan aussi dont l'expérience en matière de costumes n'est plus à présenter.


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