L'orateur précise que «le rendement pédagogique s'est surtout amélioré au niveau de la faculté des sciences, où le taux de réussite dans les filières des sciences des technologies et de l'informatique qui ne dépassait pas auparavant les 35% a atteint l'année dernière plus de 68%». Et d'expliquer que «ces résultats sont le fruit d'une stabilité qu'a connue notre université et qui est d'ailleurs la seule qui peut lui assurer un développement durable». Accompagné des 4 vice-recteurs à la pédagogie, à la post-graduation, à la planification et au relations extérieures, M. Kahlouche déclare : «Le nombre d'étudiants attendus d'ici l'horizon 2009 va atteindre les 42 000. Ils seront répartis sur trois grands pôles : celui de Hasnaoua I, pour les sciences sociales et humaines, Hasnaoua II, qui sera affecté pour les sciences technologiques et enfin le nouveau pôle de Tamda (15 km à l'est de Tizi Ouzou) d'une capacité qui atteindra plus de 17 000 étudiants dans plusieurs filières». Pour cette année, le nombre d'inscrits est de 31 655 étudiants répartis sur 8 facultés. Ces derniers sont encadrés par 1085 enseignants permanents et 890 vacataires. Chaque année, l'UMMTO enregistre environ 3500 nouveaux diplômés. M. Ahmed Zaïd, vice recteur à la planification et à l'orientation déclare que, d'ici 2009, plus de 22 000 nouvelles places pédagogiques seront réalisées. Le même nombre de nouveaux lits, concernant l'hébergement des futurs étudiants, est prévu dans les anciennes et nouvelles résidences universitaires, indique l'intervenant. De nouvelles filières sont aussi introduites à partir de cette année, telles les sciences politiques et des relations internationales, traduction et interprétariat. Cela sans oublier l'introduction du nouveau système LMD (licence, master, doctorat) dans les domaines des sciences exactes et techniques. M. Kahlouche avoue toutefois que «les départements de langues française et anglaise ont un déficit en matière d'encadrement pédagogique qui sera vite comblé par la sortie dans une année ou deux d'enseignants post-graduants». S'agissant de la prise en charge sociale des étudiants, le conférencier déclare que la question est du ressort des responsables des œuvres universitaires.