L'eau potable dans la commune d'Aït R'zine tend vers la raréfaction à cause de l'insuffisance des forages et l'extension urbaine effrénée. Pour les 15 villages, chef-lieu inclus, sont exploités deux forages seulement et quatre réservoirs, alors que, selon le P/APC, la commune nécessite quatre forages au minimum. L'extension urbaine induit, aux dires du même responsable, cinq branchements par jour, donc un peu plus de 1700 par année. Ce qui crée une demande de plus en plus difficile à satisfaire. D'autres problèmes viennent aggraver la situation, à l'exemple des fuites d'eau quotidiennes constatées dans le réseau d'AEP, les coupures récurrentes du courant électrique et les chutes de tension qui affectent les pompes hydrauliques. Ce problème d'électricité fait que les réservoirs prennent 2 à 3 jours pour se remplir le plus souvent. Il y a aussi la vétusté des conduites principales et le piquage illicite qui sont légion, d'après le P/APC. « Nous ne pouvons rien puisque les conduites sont acheminées sous le sol ; il n'est pas facile de débusquer les branchements illicites » rétorque notre interlocuteur, qui préconise une étude sérieuse pour régler le problème de la distribution de l'eau potable dans sa commune. Le rapport impliquant la conduite d'AEP et le consommateur est passé, selon notre interlocuteur, d'une conduite pour deux habitants, il y a de cela quelques années, à une conduite pour 50 habitants à l'heure actuelle. Cette montée en flèche des besoins exprimés pour cette ressource vitale s'explique par la croissance démographique et l'urbanisation intense que connaît la localité. Ce qui oblige les organismes concernés à subir, plutôt que de planifier, les réseaux de distrbution ainsi improvisés