Stade Zerrouki (Khemis El Khechna). Arbitrage : Saâdi, Ikhlef, Messaoudi Buts : Slimani (13' et 34'), Nakib (21' CSC), Hatem (48'), Maouche, (59'), Laldj (72'), Berrahal (75'), et Khoukhi (81') JSMC. Kadaï (10') et Mokrani (50' SP) IBKEK. Averts. : Hamidi (IBKEK), et Kolli (JSMC) IBKEK : Abadli, Nakib, Mokrani, Belhachad, (Laâmeche 46'), Hamidi, Hireche, (Ouali 49'), Boumenad, Larbi, Bekhit, (Bahlouli 40'), Kadaï, Hamidi Entr. : Hirèche. JSMC : Roukhi, Belar, Rezig, (Chaâbana 77'), Khoukhi, Amalou, (Kolli 73'), Chellili, Berrahal, Hatem, Slimani, Aïd, (Laldj), Maouche. Entr. : Zemiti. La JSM Chéraga a infligé à l'IB Khemis El Khechna, à domicile, la plus lourde défaite de son histoire (2-8). Depuis sa création, en 1936, le club de Khemis-El Khechna (ex-Fondouk) n'a jamais connu une telle humiliation. Première conséquence de cette déconvenue : la démission de l'entraîneur Toufik Hireche. En effet, on jouait à peine dix minutes, les locaux prennent l'avantage grâce à Kedaï. Trois minutes plus tard, le jeune Slimani, comme à son habitude, réussit à égaliser suite à un joli coup franc. Dès cet instant, les protégés de Farid Zemiti, plus calmement, ont décidé d'ouvrir le compteur de buts. Sur un tir de Maouche (21'), le défenseur Nakib trompe son gardien. L'impressionnante domination se poursuivra avant la mi-temps lorsque Slimani (34') met à profit un retrait de Maouche, pour inscrire son doublé. Sur le score de 3 à 1, les gars de Chéraga ont pratiquement tué le match. La reprise n'était qu'une simple formalité pour les camarades de Amalou. A la 48', Hatem profita à son tour des espaces adverses pour rajouter la quatrième réalisation. Peu après, l'arbitre accorde un penalty (contesté) à l'IBKEK qui permit à Mokrani (50') de battre le portier Roukhi. Malgré la réduction du score les Noir et Blanc n'ont pu échapper au naufrage. Ainsi, et ça repart de plus belle pour Chéraga, Laldj (72'), Berrahal (75'), et Khoukhi (81') portèrent l'estocade à huit buts. Un grand nombre de buts enregistrés également dans l'histoire de JSM Chéraga. « Après l'entame du match qui fut à l'avantage des locaux, mes joueurs quelque peu sous pression ont su revenir rapidement dans la partie. La motivation était par la suite de notre côté. Pour le reste, on a fait que gérer la rencontre, d'autant plus que notre adversaire a craqué tant sur le plan physique que mental », a déclaré Zemiti. Toufik Hireche (entraîneur) : « Je suis démissionnaire » L'entraîneur de l'IBKEK, Toufik Hireche, qui dirige depuis deux semaine seul l'équipe après la démission de Seddiki, a fini par écourter sa mission. Hireche, conseiller en sport, natif de Khemis El Khechna, hors de lui après cette humiliation, nous a affirmé qu'il ne sera plus entraîneur à partir de ce match : « Je suis démissionnaire. Je ne peux plus continuer mon travail au sein de l'IBKEK. Je demande que ma situation financière soit régularisée. » Farouk Allou (Président de Section) : « Il y a eu manipulation » Comme il fallait s'attendre, la déroute de l'IBKEK a généré une grande colère dans le camp des dirigeants. Ces derniers, par le biais de leur président Farouk Allou, affirment qu'il y a eu de la manipulation : « Ce qui devait arriver arriva. La grande défaite d'aujourd'hui fera date. Les saboteurs de l'équipe sont arrivés à leur fin. Il y a des manipulateurs qui ont tout fait pour casser l'équipe. Des joueurs ont été approchés par certaines personnes hostiles au club afin de perdre cette rencontre. On leur a fait ce chantage dans le but de ''régulariser'' leur situation financière. Ce qui s'est passé est grave. Depuis mon élection et celle du nouveau bureau, on a buté sans relâche aux lenteurs administratives du président de l'APC. On se dirige vers la fin de la saison et on n'a reçu aucun budget. Fort heureusement que le chef de daïra a sauvé la situation qui nous a permis d'obtenir récemment l'agrément. Une situation causée par l'ancien président de section qui vient tout juste de faire les passations de consignes. C'est du jamais vu. S'ils veulent s'attaquer à ma personne et aux braves bienfaiteurs du club, ils n'ont pas à casser les jeunes de Khemis El Khechna. Je le dis haut et fort, notre nouvelle vision en matière de gestion a barré la route aux opportunistes ».