La démobilisation gagne du terrain et Zekri ne veut plus subir cette situation. C'est la raison de son coup de sang. Vous avez jeté un pavé dans la mare en menaçant de vous retirer de la barre technique… Je n'ai rien fait, si ce n'est de dévoiler le malaise profond que vit le CABBA. C'est une crise qui risque de tout emporter au CABBA. Faire le déplacement à Oran avec une équipe décimée, aligner des joueurs loin d'être motivés est un pari sur lequel je ne peux me risquer. Je suis prêt à travailler dans des conditions difficiles mais pas impossibles. Que faire devant des joueurs titulaires qui lèvent le pied et qui n'ont pas vraiment tort ? Essayez d'être plus clair ? Aujourd'hui, je peux dire que je connais vraiment le CABBA et je peux vous garantir que ces problèmes, nous les vivons souvent au CABBA, mais ça suffit maintenant. Le côté financier du club est assuré dans la majorité des cas par le comité directeur. Cet effort ne peut être constant et disponible à tout moment. A l'inverse, les autorités locales par le biais des subventions ne sont pas au rendez-vous (APC, fonds…). Les caisses du CABBA sont vraiment vides. Les joueurs n'ont pas été payés depuis plusieurs mois. Devant ces conditions exécrables, aucun entraîneur ne peut forcer ses joueurs à donner le maximum. Nous sommes dans une phase du championnat où il est interdit de plaisanter. Je partirai du CABBA si je vois que les choses n'ont pas l'air de bouger. Néanmoins, je garde bon espoir quand même pour la suite des événements. Et le cas Yountcha ? Le dossier Yountcha est au niveau de la FIFA. Nous avons fait valoir tous nos droits sur ce joueur et nous faisons confiance à la FIFA.