La Kabylie dans ses deux parties, grande et petite, s'apprête à vivre son désormais classico. En effet, les Dauphins de la Soummam et les Canaris du Djurdjura s'affronteront au stade de l'Unité maghrébine avec, à la clé, une seconde place en jeu. Un match entre deux équipes qui ont connu cette semaine des fortunes diverses dans des compétitions continentales. La JSMB est revenue avec un nul de Dakar, alors que la JSK a été battue chez elle par le Al Ahly de Tripoli. Ainsi, pour la première, c'est la rencontre de la confirmation, alors que pour la seconde, c'est celle de la réhabilitation. D'où l'indécision qui rend la mise difficile pour les bookmakers. Ainsi, ce 16e derby sera empreint de bien des retrouvailles avec, d'un côté, Chay le coach, Zafour, Belkhir et Ghazi, les joueurs et, de l'autre, Dehouche, Amaouche et Oussalah. Mais il reste que ni Zafour ni Oussalah, tous deux sous le coup d'une suspension, ni Ghazi blessé, ne seront de la partie. A ces absences, il y a lieu d'ajouter celle de Berchiche, côté JSK, et de Boukessessa, côté JSMB. Pour cette rencontre, les Béjaouis voudraient bien freiner la JSK dans son ascendant entre les deux équipes. En effet, depuis que les deux équipes se retrouvent au stade de l'Unité maghrébine, les Béjaouis n'ont que très rarement battu les Lions du Djurdjura. En fait, ils comptent seulement deux victoires acquises lors des saisons 1999/2000 et 2005/2006 sur le même score de 1-0, alors qu'ils ont été battus aussi par deux fois chez eux 2002/2003 et la saison dernière sur un score sans appel de 4-2. Pour le reste, les deux équipes se sont toujours neutralisées. Mais dans le décompte finale ce sont les Canaris qui survolent ce classico avec 8 victoires à leur compteur contre 3 seulement pour les Dauphins dont une à Tizi Ouzou lors de la saison 2002/2003. Les gardiens de la JSMB ont été chercher 24 fois le ballon dans leurs filets contre 14 pour ceux de la JSK. Cette saison, à l'aller, les deux équipes se sont quittées sur un nul à Tizi Ouzou. En sera-t-il de même cette fois-ci encore ?. Réponse cet après-midi.