Aprés Thikhrass (laissez-le donc) sorti en 2007, le chanteur Brahim Tayeb livrera à ses mélomanes, en avril prochain, un nouvel album intitulé Iytran (Les étoiles) aux éditions Zennadi. Un avant-goût du neuvième album de l'artiste a été dévoilé, à la presse, jeudi dernier, à l'espace Noûn d'Alger. D'emblée, Tayeb Brahim a tenu à préciser que son prochain album est dédié à la mémoire des grands artistes disparus qui ont révolutionné la musique algérienne, en laissant derrière eux un trésor inestimable de l'image de Hadj M'hamed El Anka, Matoub Lounès, cheikh Hasnaoui, Kamel Messaoudi. Cet album dira-t-il est également dédié aux artistes vivants dont entre autres Cherif Kheddam et Aït Menguellet. « Chaque fruitier a son fruit ». A travers cette nouvelle production, l'artiste convie plus d'un à une ballade à travers les rêves. « Cet album sera un bon présage pour le printemps », dira-til sur un ton rieur. L'album en question repose sur six titres phares dont Danse avec les étoiles, Je t'ai dis mon cœur de l'oublier, La Colombe, En Attendant, ô Mère et Les Copains. Des titres retraçant différentes histoires. Né le 16 mars 1966 à Larbaâ Nath Irathen (ex-Fort National, en Grande-Kabylie), Brahim Tayeb débute sa scolarité à l'Ecole des aveugles d'El Achour. S'il poursuit, après son baccalauréat, des études d'interprétariat à l'université d'Alger, la musique est, en fait, sa véritable passion. Excellent joueur de luth, auteur, compositeur et interprète, il compte déjà à son actif une discographie riche de sept albums. Dès le premier, Ussan nni (ces jours-là), enregistré à la fin des années 1980, ce fan du grand Mohamed Abdel Wahab a su séduire un large auditoire, très largement féminin, par des strophes délicates et remplies de sens et des compositions originales, à la tonalité à la fois sobre et colorée. Ses autres productions-telles Intas (Dites-le lui) ou Tikhras (Laissez-le donc) lui ont ensuite permis de trouver sa place sur le podium les meilleurs chanteurs algériens.