L'une, se trouvant au jardin d'essais du Hamma de 120 places, a subi les contrecoups du réaménagement dudit jardin. L'autre, Hamla Abdelaziz, située à Bologhine de 120 places ayant trouvé une autre vocation, a été transformée en école pour les éducatrices du secteur. L'établissement ne couvre pas l'ensemble des communes de la wilaya d'Alger, selon M. Rendi, chef de service des moyens généraux à Presco. Celles se trouvant à la périphérie de la ville ne disposent pas de ses structures. Il cite Bordj El Kiffan, Rouiba et Reghaïa. L'EPIC a adopté une posture défiante s'agissant de ses interventions publiques. Aussi, des procès sont intentés par la direction à ses employeurs. La secrétaire générale du syndicat de l'établissement public Presco, non agréé, soutiendra que «la directrice générale lui a intenté 4 procès pour diffamation. Trois ont été gagnés», s'enorgueillit-elle. Des bras de fer sont provoqués, faut-il le rappeler, comme celui qui a duré trois mois en 2004. L'EPIC dont le siège se trouve à El Madania crève souvent l'écran et une autre image moins clean s'offre aux parents à chaque rentrée scolaire. Ainsi, les problèmes signalés ne sont pas des moindres : défaillance du chauffage, mauvaise nourriture, manque de matériels, etc. Les parents qui payent 3000 DA comme «participation parentale» ne s'expliquent pas l'abandon qui semble, selon eux, affecter ces structures. Lesquelles structures «font de l'ombre» à celles du secteur privé, vu qu'elles disposent d'espace. Y a-t-il une volonté sournoise de lâchage ? les parents n'en doutent pas. Exemple récent : le jardin d'enfants les Tourelles de Bologhine. Il a fermé ses portes, dimanche dernier. La crèche connue sous l'appellation de Château accueille 14 enfants préscolarisés. souvent sur la brèche, la secrétaire générale soutiendra que «la direction n'a fermé la structure qu'après que le plafond du bureau de la directrice s'est en partie affaissé. Le risque était gros pour les élèves et le personnel» . notre interlocutrice stigmatisera, à cet effet, ce qu'elle qualifie de «négligence pouvant causer des dommages. Un drame a été évité». Certaines structures de l'établissement public ne répondent pas, à l'en croire, aux normes. Elle citera, pour exemple, la crèche de Sidi Bennour à Bab El Oued et celle de Hydra. A la direction, c'est un autre son de cloche. «Nous avons pris nos dispositions en se déplaçant le samedi sur place. Les élèves ont été transférés, après que leurs parents eurent été avisés par la directrice, vers Carnot, une crèche non loin de là qui accueille 38 enfants. Elle peut en recevoir une cinquantaine. Un minibus a été mis à la disposition des enfants», indiquera M. Rendi. S'agissant du devenir du jardin d'enfants de la rue Youcef Lamine, notre vis-à-vis restera évasif : «Nous n'avons pas l'avis technique», ne cesse-il de réitérer. Cependant, M. Hadj Ali, chef de service des ressources humaines soutiendra : «Nous ne pouvons prendre des mesures sans que les services habilités de la wilaya déléguée soient saisis. La structure est un patrimoine national et y intervenir maladroitement à coup sur avec nos propres équipes de maintenance n'est pas loisible. Seuls les services du CTC peuvent nous donner le quitus final.» Le patrimoine de l'établissement de la wilaya reste pour la plupart, «vétustes» à l'exemple d'ailleurs du siège qui présente par endroit des craquelures. Signe d'un laisser-aller patent qui «en dit long sur les visées de l'administration», soutient un employer requérant l'anonymat. Concernant les crèches qui connaissent des travaux, eM. Rendi indiquera que le jardin d'enfants de Sidi Bennour est en cours de réfection, celle se trouvant au jardin Sofia à Alger-centre ayant été démolie et reconstruite. L'établissement Mont-Rient a fait parler de lui lorsque la directrice générale a pris la décision de la fermer pour «travaux». «On s'est rétracté après deux mois lorsque les services du CTC ont revu leur expertise. Cela est somme toute normal lorsque l'on sait la frénésie qui a suivi le séisme du 21 mai 2003», soutient M. Rendi. «Pour le jardin d'enfants de Hydra, nous avons reçu des promesses du secrétaire général de la commune que des travaux seront engagés. Ils le seront, cet été, après que la directrice eut refusé, compte tenu du nombre grand des élèves, pas moins de 160», ajoutera-t-il. Lavigerie, une crèche de quelque 80 places a été fermée pour travaux. Selon M. Rendi, la commune de Mohammadia s'est engagée à prendre en charge cette structure. Des travaux ont été entamés. 3 chalets ont été installés et quelques enfants ont été transférés vers la crèche El Besma. Il ne reste que 3 crèches à ne pas connaître de travaux, signale-il. Les crèches fermées pour travaux après le séisme ont été, selon lui, rouvertes, telles les crèches de Aïn Allah, Tripoli et Arkam.