Sur un tronçon de 50 mètres environ, du lycée Mouffok-Abdelkader et le CEM Mohamed-Ziani, dont la sortie commune donne directement sur la RN7 AA, jusqu'au croisement situé juste avant le pont Ghazaouana, les piétons, les parents d'élèves, notamment, grognent et montrent du doigt les points noirs qui mettent en péril la sécurité de leurs enfants. Les quelque 1 250 élèves qui fréquentent ces deux établissements doivent redoubler de vigilance : ce grand axe de circulation voient défiler des conducteurs, notamment les voitures et les grands camions appartenant aux trafiquants du carburant, roulant à vive allure et n'ayant aucun respect pour le code de la route alors que le flux important de piétons se déverse à toute heure de la journée, particulièrement aux heures d'entrée et de sortie de l'école. « C'est surtout à la sortie de l'école qu'on voit le plus de choses affolantes, il n'y a même pas de ralentisseurs devant les deux établissements en question. Si rien n'est fait, il va y avoir des accidents », s'insurge un parent d'élève. A quelques mètres plus bas, à l'intersection de la RN 7AA avec le boulevard des 16 mètres qui connaît aussi une circulation assez dense, les piétons sont constamment exposés à un danger potentiel. Il est impossible pour un piéton d'aborder en toute sécurité ce carrefour. « Traverser ce carrefour, circuler à pied revient à prendre des risques réels », soulignent les lycéens et collégiens qui empruntent régulièrement ce trajet à gros risques.