Les travaux de la première trémie programmée dans la ville de Jijel devraient être bientôt lancés. L'entreprise en charge des travaux a déjà délimité l'aire du chantier qui se trouve au niveau du quartier Ayouf, dans la ville haute, en y installant une clôture de sécurité sur tout le pourtour. Les premiers travaux devraient concerner le déplacement des différents réseaux souterrains, essentiellement d'alimentation en eau potable, d'assainissement, gaz, électricité et téléphone. Cette première trémie devrait résoudre l'immense problème de congestion de la circulation sur cet axe desservant le centre-ville de Jijel. Durant la saison estivale, le même axe se transforme en véritable cauchemar pour les automobilistes. L'ouvrage, auquel il a été alloué une enveloppe de 200 millions de dinars, prendra donc naissance devant la poste de la cité des martyrs Abdi, pour s'achever 70 m plus loin près de la mosquée Omar Ibn Khattab. La seule inconnue reste de savoir si la trémie pourrait être achevée avant la prochaine saison estivale. Deux autres trémies sont aussi programmées dans la ville de Jijel qui n'arrive plus à contenir l'explosion sans précédent du parc automobiles, surtout en l'absence d'un plan de transport à même de répondre en urgence à la nouvelle donne. L'on précise, néanmoins, qu'un plan de transport est actuellement à l'étude. Une trémie devrait être réalisée au quartier de Bas Essour, plus précisément au croisement des avenues Emir Abdelkader et Abdelhamid Benbadis. Le second devrait concerner le prolongement de l'avenue du 1er Novembre vers l'est, au niveau du croisement près de la placette où trône le bateau de Barberousse. La réalisation de ces deux derniers ouvrages permettra, à coup sûr, aux milliers d'estivants de terminer leurs journées de farniente sans le moindre souci ou énervement, car le retour des plages est devenu la hantise des vacanciers.