Le Fonds français a fait un don de 1,2 million d'euros, ajouté au 1,8 million d'euros du ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement qui devrait mettre à l'abri pour un temps la faune et la flore de ces îles. Les îles Galapagos de la Méditerranée sont une réserve naturelle où cohabitent des espèces de la faune et de la flore d'une rare beauté. A ce titre, un programme de surveillance a été arrêté avec l'ambassade de France pour protéger les deux sites. La tâche la plus rude sera sans conteste de préserver ce patrimoine naturel contre les bouleversements climatiques. S'il est apparu tardivement aux yeux des organes étatiques que les îles étaient des paradis exotiques du point de vue faunistique et floristique, il est apparu tout aussi tardivement que nombre d'îles pouvaient disparaître. Et cette donnée est une certitude depuis 2005, l'année la plus chaude. En effet, il a été noté une augmentation des températures des mers et de l'air d'environ 0,65 °C par rapport à la moyenne annuelle calculée pour la période 1861-1990. «Cette hausse de la température est aussi responsable de la montée des eaux des océans, qui pourraient atteindre, selon les experts, 32 cm d'ici à 2050.» De ce fait, il est préconisé la disparition d'un certain nombre d'îles du Pacifique. A défaut, ces atolls, dont l'altitude ne dépasse guère 1 m à 1,50 m, seront inhabitables. En Papouasie-nouvelle-Guinée, «les habitants d'un atoll ont dû être évacués et relogés dans l'île voisine, Majuro. L'île de Tuvalu est encore plus en danger : 3000 personnes l'ont quittée pour reloger ailleurs, bien que l'Australie leur ait refusé le droit d'asile». Une affaire prise en charge par les Nations unies.