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Cadre de vie à Sétif
Les faces cachées de la wilaya
Publié dans El Watan le 22 - 01 - 2005

La deuxième wilaya du pays en nombre d'habitants s'est embourbée dans des problèmes inextricables à cause du laxisme des autorités locales.
Le délabrement du cadre de vie a atteint son paroxysme. Les affaires des citoyens traînent. Afin de tirer pour la énième fois la sonnette d'alarme, les enfants des victimes de la mine Kharzat Youcef (Aïn Azel), les demandeurs d'un toit social du chef-lieu et les habitants de la cité des 600 Logements (Bougaâ), qui cohabitent avec la décharge publique, montent au créneau. Ainsi, les ayants droit des 19 victimes qui ont laissé leur vie au fond de la mine de Kharzat Youcef, en 1990, attendent, quatorze ans plus tard, la concrétisation des engagements tenus à l'époque par les responsables ayant promis du travail aux enfants qui ne voient rien venir. Devant ce silence radio, certains d'entre eux se sont approchés de nos bureaux pour nous faire part de leur malheur : « Les familles des mineurs qui se sont sacrifiés vivent au seuil de la pauvreté. Nos diverses doléances transmises à la société et au ministère de l'Energie et des Mines n'ont pas été fructueuses. Nous sollicitons dans ces colonnes l'intervention du wali. » Un de nos interlocuteurs profite de l'occasion pour exposer le problème des habitants des 20 logements, dont la situation des actes de propriété est en suspens depuis 1999 : « Cette cité, construite dans le cadre du logement évolutif, est un véritable bourbier. Les aides supplémentaires qui n'arrivent pas et l'électricité empoisonnent la vie des citoyens obligés d'utiliser le système D pour s'éclairer. Ces branchements anarchiques réalisés non loin de la haute tension sont un danger pour les habitants. » Les autorités et les responsables concernés doivent réagir. Les demandeurs d'un toit social du chef-lieu ne savent plus à quel saint se vouer. Ces citoyens sont désorientés. Leurs attroupements répétitifs devant les sièges de la wilaya et de l'APC n'intriguent plus personne. Les concernés demandent, eux aussi, à voir le premier responsable de l'exécutif en mesure, disent-ils, de fixer une date butoir quant à l'affichage des 700 logements achevés depuis des lustres. La demande de ces citoyens, qui vivent sur des charbons ardents, n'est toujours pas satisfaite. La décharge publique intercommune, située non loin de la cité des 600 Logements, envenime la vie des habitants qui respirent les odeurs nauséabondes. La fumée qui se dégage empeste l'atmosphère de la cité, qui fait pourtant partie intégrante du tissu urbain de Bougaâ. Le gestionnaire de la ville a tenté de transférer la décharge vers la commune de Beni Ouassine. Une enveloppe de 7 millions de dinars a été dégagée. Sans connaître les avis des citoyens et sans aucune étude sérieuse, des travaux ont été engagés. 3 millions de dinars ont été engloutis dans un projet mort-né, car il a été annulé, et ce, suite à l'avis défavorable émanant de la commission de l'APW chargée de l'environnement et saisie, à son tour, par les citoyens du douar Aïssaoua, qui ne voulaient pas que leur site devienne un dépotoir. Pis, le propriétaire de l'espace aménagé réclame des indemnisations. Les citoyens des 600 Logements attendent en vain la fin d'un calvaire qui met en danger leur santé plus que jamais en péril.

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