Les produits agricoles dans la Mitidja sont devenus inaccessibles à cause de leurs prix onéreux. Comme par malchance, le retour à la normale de la mercuriale il y a deux semaines, n'a pas profité aux familles pour préparer de spécialités inoubliables à leurs enfants épuisés après un trimestre de contraignante scolarité, coïncidant avec les rigueurs d'un hiver glacial et pluvieux.Ainsi, les pommes de terre sont vendues à plus de 65 DA le kg dans les espaces de vente existants à travers les trois communes de Sidi Moussa, de Baraki et des Eucalyptus. Dans cette dernière, le marché de gros connaît une disponibilité de produits agricoles, sans empêcher quelques manœuvres de spéculations, où les producteurs de patates ont exigé 65 DA comme prix de vente en gros, sachant que la demande est forte sur ce légume indispensable aux repas de tous les ménages. L'écart d'augmentation du prix de la tomate et de carotte varie entre 15 et 25 DA le kg et dépasse les 30 DA pour les poivrons et courgettes. Quant aux fruits, ils deviennent un luxe, même aux yeux de familles aisées. Le prix de la banane est passé à 150 DA dans les marchés de proximité récemment ouverts aux Eucalyptus et à Boukaraâ dans la ville de Baraki. Aussi, on avance les frais de transport des marchandises acheminées sur de longues distances, notamment du sud, ce qui entre dans le calcul du prix final des fruits et légumes commercialisés sur les marchés du centre, en particulier ceux de Boufarik, de Bougara et des Eucalyptus. Ceux-ci représentent la source d'approvisionnement de plus de 80% des commerçants de la Mitidja et ceux de la capitale.