La 26e édition du Festival de Timgad sera plus variée cette année et ne sera plus cantonnée au seul site romain de Timgad comme ce fut le cas les années précédentes car se voulant un festival à dimension internationale. Quelques artistes et groupes venant d'autres pays tels que Cuba, le Maroc ou le Liban sont invités. Cependant, la vraie différence réside dans le fait que de nombreuses festivités ont été prévues un peu partout dans la ville, également dans les daïras dotées des structures adéquates. Du 15 au 23 juillet, des troupes musicales modernes et traditionnelles se produiront dans divers lieux publics pour divertir toutes les couches de la société. Au centre culturel, sont prévues, entre autres, des expositions d'arts plastiques, d'arts numides et autres spectacles. Les amateurs de l'art dramatique, quant à eux, ne seront pas oubliés. Pour cette occasion, le théâtre de Batna ouvrira ses portes officiellement le 16 juillet et accueillera les troupes d'Alger, d'Oran, de Sidi Bel Abbès, de Constantine et de Annaba. La troupe de Batna jouera Aalem Baâouche en l'honneur du regretté Azzedine Medjoubi auquel « un hommage particulier sera rendu cette année », annoncera le directeur, M. Djamel Dekkar. Les spectateurs pourront aussi voir Mme Dalila Hlilou dans son monologue Ma Bqa fel oued ghir ehdjarou. Cet événement sera donc décentralisé à travers la wilaya. Son organisation a été centralisée à l'Office national de la culture et de l'information, et la manifestation est sponsorisée par l'ANEP et l'ENTV. La raison invoquée est la résolution des problèmes d'organisation. Au niveau local, divers établissements ont été mis à contribution pour accueillir invités et activités. « Il aurait été plus simple de créer au niveau local et sans le changer d'une année à l'autre, un groupe mixte d'agents de la wilaya, des directions de la culture, du tourisme, de la jeunesse et des sports et pourquoi pas du comité des fêtes de la ville, qui se serait chargé de l'organisation de cet événement. Ainsi, une continuité serait assurée et une expérience certaine gagnée d'année en année », nous a affirmé un élu de l'APW. « La wilaya ne manque ni de structures, ni d'hommes, ni de femmes capables d'organiser un festival digne de ce nom sans avoir à réquisitionner les cadres qui viendraient d'ailleurs. »