La Fédération algérienne de gymnastique a un nouveau président, il s'agit du docteur Idris Khodja Abdelkrim. Il est jeune, mais assez mûre mentalement. Quand il parle, il pèse ses mots et ne renvoie la balle à personne. C'est sur ses capacités et celles de ceux qui l'entourent qu'il compte assurer un avenir radieux à la gymnastique algérienne. Il répond à nos questions. Donnez-nous un bref aperçu de votre profil à nos lecteurs... Je suis médecin de profession. Côté sport, j'ai pratiqué le basket-ball et le football, mais j'ai un penchant pour la gymnastique, discipline considérée comme performante à Saïda, ville où je réside. J'ai été président du club MB Saïda de 1996 à 2008, association qui englobe 12 disciplines. Par voie de conséquence, je suis membre à part entière de l'AG de la Fédération algérienne de gymnastique et c'est à ce titre que j'ai présenté ma candidature à la présidence de cette instance. J'ajouterai que j'ai été P/APC de Saïda de février 2006 à septembre 2007. Quels sont les objectifs que vous avez tracés dans votre programme ? D'abord, je vous dirai que le programme que j'ai présenté à l'AG porte sur la consolidation des acquis. Notre gymnastique a un niveau africain et j'espère qu'avec l'apport d'experts étrangers nous ferons évoluer cette discipline pour atteindre un niveau mondial. En ce qui concerne le développement, nous tâcherons de redynamiser les ligues et les pools qui sont en veilleuse. Aussi, nous veillerons à renforcer les ligues qui ont un capital expérience assez important et une base solide telles que celles de Médéa, Saïda, Alger, Tlemcen et Oran. Cela bien sûr dans le but d'avoir une EN représentative pour les JO de 2012. Allez-vous revoir la composition de votre encadrement technique et administratif ? Non, j'opte pour la stabilité et j'encourage ceux qui travaillent, mais cela ne veut pas dire que je ne me débarrasserai pas de ceux qui freinent notre élan. Allez-vous profiter de la présence de la Confédération africaine de gymnastique qui est domiciliée en Algérie ? Sans aucun doute. Toutefois, je vous fais savoir que le président de cette Confédération, qui n'est autre que M. Yamani, est membre de notre bureau exécutif. Je pense que nous devons sérieusement en tirer profit. La gymnastique est une discipline qui nécessite d'importantes infrastructures et beaucoup de matériel. Comment allez-vous y remédier ? Ce que vous dites est vrai, mais il me semble que cette tâche n'est pas du seul ressort de la fédération. Pour avoir un minimum d'infrastructures et un matériel qui coûte cher, nous devrons travailler en commun accord avec les ligues, les DJS sur la base d'un soutient indéfectible du MJS. Nous avons actuellement 3 centres fédéraux d'entraînement et de compétitions, à Bab Ezzouar, Boufarik et Saïda. Nous allons nous efforcer à ouvrir d'autres centres similaires à Ksar El Boukhari, Béjaïa, Oran et Tlemcen.