La capitale de la wilaya se départit doucement, mais graduellement de certaines idées préconçues, selon lesquelles Mila est et restera une région rurale. Pourtant, le chef-lieu de wilaya est une ville en pleine mutation qui enregistre une avancée remarquable, notamment au plan des aménagements urbains. Force est de convenir qu'en la matière, les responsables locaux ont marqué des points. Les rues, les allées, les grands boulevards et les places publiques ont changé de look depuis un certain temps, donnant ainsi un visage autrement plus attrayant à une cité qui n'a jusqu'ici que trop pâti des innombrables incohérences urbanistiques. Emboîtant le pas au programme de rénovation des réseaux d'assainissement et d'AEP de la ville, de nombreuses opérations ciblant la réfection de la pénétrante Est, l'aménagement total de la double voie, communément appelée « Boulevard », allant du rond-point Abdelhafid Boussouf jusqu'à l'extrémité de la cité DNC, et le goudronnage de 12 km de route du chef-lieu de commune, ont été menées à terme pour une enveloppe financière de 1,1 milliard de dinars (programme sectoriel). Toujours au titre du même programme, un pactole de 100 millions de dinars a été mobilisé en vue de la réfection de la totalité de la voirie, la pose de trottoirs et de carrelage et l'amélioration de l'éclairage public. Véritable pôle de rayonnement sur toute la ville, le somptueux carrefour, réalisé au lieudit Aïn Sayah, restera un modèle du genre. La première phase du projet (déjà livré), et qui devra se prolonger jusqu'à la vieille ville de Mila sur une distance de 350 m, sera suivie de l'aménagement d'un vaste carrefour avec pavage sur les 40 m de largeur, la pose de bancs de repos, la confection d'espaces verts et la création d'un théâtre de verdure et d'un petit lac, moyennant 1,2 milliard de dinars. Au chapitre des aménagements des grands quartiers populeux, un ambitieux programme sectoriel, doté de 10 milliards de dinars, a été déclenché au profit de la cité El Kharba qui compte près de 12 000 âmes.