Les aménagements apportés à un certain nombre d'écoles au début de l'année scolaire 2009-2010 ne peuvent aucunement dissimuler les insuffisances qui existent qui se sont révélées au grand jour lors des récentes pluies diluviennes. La plupart des écoles de la commune de Baraki n'en finissent pas de subir les anomalies enregistrées au niveau des conduites d'évacuation des eaux de pluie. Le chauffage n'est pas encore disponible ni à l'école du 8 Mai 1945 ni à celle d'Essalem, les deux situées au plein centre-ville. De plus, les portes des classes des établissements de la cité urbaine 2004 Logements ne semblent pas pouvoir résister devant une tempête. Pire, le vieux bois dont sont faites les portes et les cadres des fenêtres des écoles des vieux quartiers facilite le ruissellement des eaux qui ont submergé le sol de certaines classes lors des récentes fortes précipitations. Les nouveaux établissements scolaires réceptionnés durant les trois dernières années ne sont encore dotés ni de chauffage ni de toilettes pour les deux sexes, situation décriée également dans maintes écoles de la commune des Eucalyptus. Preuve en est, l'école de Menasria où le directeur d'établissement n'a pas cessé de réclamer la construction de WC pour garçons et d'autres pour filles. Revendication exigée tant par les parents d'élèves des milieux citadins et semi-urbains. « On a accepté la mixité en classe, mais aux WC, ce n'est pas du tout acceptable », s'indigne un parent à l'école de Mouna. C'est aussi problématique pour les citoyens d'autres établissements tant à Cherarba qu'à El Djoumhouria. Sur un autre registre, l'alimentation scolaire semble, en ce début de saison scolaire, en deçà des attentes et beaucoup loin des promesses faites par les responsables du secteur de l'éducation. Sur les 20 cantines prévues, dans la même commune des Eucalyptus, on ne trouve que la moitié qui sont relativement équipées. Bien que le montant consacré à ce chapitre ait été, selon le P/APC, de 800 millions de centimes, on note que certaines cantines n'ont pas encore vu les équipements de cuisine installés et de ce fait, les 6700 élèves, soit la moitié des scolarisés au cycle primaire, vont difficilement accéder à ce droit. La situation de la restauration est également catastrophique dans la plupart des écoles de Sidi Moussa, où l'on déplore l'inexistence de cantines à l'école de Belaïd, sur la route des Eucalyptus. L'insécurité est aussi mise en avant en raison de l'inexistence d'un grillage.