Les élèves de certaines écoles primaires de la commune de Bordj Ghedir à 20 km au sud du chef-lieu de wilaya redoutent la rigueur de l'hiver. Ils ont observé un sit-in pour dénoncer les conditions précaires dans lesquelles ils sont scolarisés. «Enseigner dans des classes non chauffées dans une région nichée à plus de 1200 m d'altitude relève de la torture», dira un enseignant. Le problème de chauffage se pose pour les écoles récemment raccordées au réseau du gaz de ville, à savoir Ouled Makhlouf, Zgandore, Sina et Saâda, selon le chef service équipement à la direction de l'éducation. Il ajoutera que la dotation des établissements récemment réceptionnés est du ressort exclusif de la DLEP. Cependant, on apprend que 450 poêles à mazout ont été affectés à des écoles rurales et 39 radiateurs à gaz au profit des écoles urbaines souffrant de carences en matière de chauffage. Pour sa part, le directeur de l'éducation prend pour responsables les directeurs d'écoles qui avaient anticipé en se passant des services des poêles à mazout en dépit de la disponibilité du fuel avant la mise en marche des appareils à gaz de ville.