La route qui mène vers Bouaïdel, longue d'1,5 km environ, demeure dans un état dégradé. Pourtant elle peut jouer un rôle important. En effet, elle donne, via le CW68, accès à quatre autres communes. A savoir Béni Amrane, Souk El Had, Les Issers et Chaâbet El Amer. Ainsi si elle était revêtue, elle constituerait une bouffée d'oxygène pour les usagers de la RN5, devenue ces derniers temps un cauchemar pour les automobilistes, suite aux embouteillages ininterrompus qui se forment quotidiennement pendant des heures à cause de la densité de la circulation. Une autre route qui n'a bénéficié d'aucun budget depuis son ouverture est celle du village Sakour. Les transporteurs ont fui cette ligne et les villageois parcourent une longue distance, à pied, sur la voie ferrée, pour rallier le chef-lieu communal. Le risque d'être fauché par le train les guette journellement. Surtout les petits écoliers, qui sont obligés d'emprunter le pont enjambant l'oued. Au petit village d'Aït El Hadj Lounis, le problème de la route est d'un autre ordre. Elle est fermée à chaque fois qu'il y a des crues. Les promesses faites par les candidats aux élections municipales quant à la construction d'un pont sont restées sans lendemain.