La commune de Aïn El Hadjar, située à l'ouest du chef-lieu de la wilaya de Bouira, fait partie de ces localités qui tardent à décoller en matière d'urbanisation. Elle offre un visage hideux de baraques et de vieilles bâtisses datant de l'époque coloniale, qui persistent à rester là, malgré l'effort de développement entamé depuis longtemps. Pour l'année 2009, l'APC de Aïn El Hadjar a inscrit comme projets de développement, l'alimentation en eau potable (AEP, étude et réalisation) de certaines de ses localités, telles que Rhimat et Ouled Abda, la construction d'une salle de soins, ainsi que deux logements d'astreinte et l'achèvement de l'infrastructure de la bibliothèque dont les travaux sont avancés de 15%. Dans le cadre sectoriel, il est prévu l'achèvement de la deuxième tranche de la route, longue de 2 km, reliant Rhimat à Béni Okba, d'un montant de 1 milliard de centimes, ainsi que l'extension du siège de l'APC. S'agissant du gaz naturel, « la commune est bien avancée puisque aussi bien le chef-lieu que Ouled Abda et Rouiba en sont alimentés », selon le P/APC. On dénombre toutefois une dizaine de constructions illicites dont seulement 3 ont été démolies. Le recasement de 40 familles du village de Hadj Mrabet sera fait une fois la construction des 40 logements sociaux terminés. Quant aux 4 familles qui ont squatté la vieille école, dont la transmission de ses habitations se fait de génération en génération, le maire promet de les recaser dans le cadre de deux projets, de 50 et 70 logements sociaux dont bénéficiera la commune incessamment. « Le terrain de la vieille école est affecté à des équipements publics », nous a affirmé le P/APC. Les citoyens de Aïn El Hadjar ont également bénéficié de 150 aides à l'habitat rural. « Ce qui nous manque beaucoup pour le moment, ce sont les infrastructures pour la jeunesse, notamment un centre culturel », nous a déclaré le P/APC.