Sira Algérie a annoncé la création du premier Salon international du mobile, de l'internet et du télépaiement (SIMIT) prévu pour le 20 avril prochain à l'hôtel Mercure à Alger. A cette occasion, les résultats d'une double enquête sur le télépaiement et la convergence mobile et internet seront annoncés. Le télépaiement, une fiction ? Selon les premiers résultats de l'enquête, plusieurs institutions bancaires nationales préparent déjà des offres et affûtent leurs armes commerciales pour l'un des marchés du futur, mettant les nouvelles technologies au service du commerce et de la e-administration. Les raisons d'utiliser le télépaiement sont multiples. Le guichet électronique de paiement est ouvert 24h/24. Plus besoin de se déplacer vers un guichet de paiement, certaines personnes ont du mal ou ne peuvent physiquement se déplacer. Il y a aussi un gain de temps pour le client. Une partie de la population est éloignée des institutions financières et des boutiques (à la campagne par exemple) et les offres s'adressent en priorité à cette catégorie. Notons aussi la rapidité des transactions (pas d'envoi de chèques, l'opération de règlement est dématérialisée). Le paiement est une opération qui consiste à fournir une contrepartie monétaire contre la remise d'un bien ou encore l'obtention d'un service. Des moyens de paiement non monétaires peuvent également être utilisés, comme le chèque. Cependant, plus récemment, les technologies de l'information permettent de nouveaux moyens comme les transferts électroniques de fonds (TEF) ou la monétique. De plus, la quasi-totalité des comptes des entreprises et des particuliers sont tenus dans des systèmes informatiques (privés ou bancaires). Le télépaiement n'est donc qu'une variante de procédure transactionnelle téléinformatique. Seules les conditions dont il doit être assorti (absence d'erreurs, identification du payeur, preuve du paiement, résistance à la fraude) en conditionnent le développement. Le SIMIT vise à promouvoir les solutions de convergence entre le mobile et l'internet en ciblant le télépaiement comme premier domaine applicatif. Dans le monde, l'accès à l'internet s'est démocratisé et grâce aux applications de type BlackBerry et aux cartes 3G, l'accès à internet devient permanent. Ce Salon coïncide avec le grand débat qui se déroule actuellement sur la stratégie « e-Algérie 2013 » et qui réunit plusieurs experts et acteurs du secteur. De la même façon que la gestion de la relation client qui s'est développée dans le secteur privé, le secteur public doit s'interroger sur la nécessité, les enjeux et l'impact de mettre en œuvre une gestion de la relation citoyenne. Dans la gouvernance électronique, le citoyen ne doit pas être perçu comme un « profane » par les élus « experts » de la politique publique où tout vient d'en haut, du sommet, d'Alger ou du ministre, mais comme une source d'idées, d'initiatives qu'il faut encourager, aiguiller afin de permettre un enrichissement mutuel.