Pour sa 1re édition, le salon a vu la participation d'une dizaine d'exposants qui convergent sur le thème arrêté par les organisateurs. Le 1er Salon international du mobile, de l'Internet et du télépaiement (Simit) a été inauguré, hier, à Alger. Pour sa 1re édition, le salon a vu la participation d'une dizaine d'exposants qui convergent sur le thème arrêté par les organisateurs. Cette manifestation a pour objectif de confronter les expériences, pour faire connaître les solutions les plus adaptées au marché algérien et la promotion de nouvelles offres dans le domaine. Selon le président du salon et directeur de Sira Algérie, Mohamed El-Ouadoudi, “l'organisation de cette manifestation a pour objectif de démocratiser les nouveaux moyens de communication et par la même occasion, faciliter la vie du citoyen”. M. El-Ouadoudi a tenu à attirer l'attention sur le fait que l'Algérie connaît un boom dans le monde des Ntic à tous les niveaux de la vie sociale, économique et éducative. “Tous les opérateurs téléphoniques, comme les banques, doivent s'imprégner de ces technologies pour pouvoir procurer aux clients les meilleurs services possibles”, a-t-il préconisé. Il a fait savoir que “jusqu'à l'heure, l'Algérie manquait d'espace professionnel dédié spécifiquement aux nouvelles solutions qui permettraient de tirer profit des Ntic au quotidien”. Les organisateurs de l'événement ont pour objectif aussi de promouvoir l'essor du commerce en ligne en Algérie et la convergence entre mobile et Internet en ciblant le télépaiement comme premier domaine applicatif. M. El-Ouadoudi a affirmé que la convergence mobile-Internet est possible, et ce, par l'expansion de l'équipement téléphonique, fixe et mobile, et celui de l'Internet. “Si une telle technologie est développée en Algérie, il n'est pas inconcevable de pouvoir bientôt régler ses factures à distance. Car les autoroutes de la communication existent”, a-t-il expliqué. Dans cette perspective, une double enquête sur le télépaiement et la convergence entre mobile et Internet a été réalisée par le Sira. Les premiers résultats révélés montrent que plusieurs institutions bancaires nationales se préparent pour se doter d'une telle technologie. L'étude démontre aussi que les banques s'interrogent sur les retombées économiques d'un tel investissement et c'est ce qui freine le lancement de ce genre de services. Par ailleurs, et d'après la même enquête, nombre de professionnels dans le monde de la téléphonie mobile ainsi que les providers d'accès à Internet ont tous attesté que “le marché algérien n'est pas suffisamment mature” pour développer des fonctionnalités et des technologies avancées, à l'instar de la convergence Internet-mobile. Les raisons évoquées par ces experts sont le manque de moyens et d'infrastructures dédiés à ce type de fonctionnalités. La vulgarisation de la communication autour des nouveaux usages des mobiles et aussi le manque d'investissement dans l'Internet haut débit tel que Wimax ou le Wifi reste un handicap majeur. Les entreprises interrogées ont aussi soulevé que l'Algérie doit aujourd'hui avancer dans le domaine des Ntic en investissant dans les infrastructures et en proposant aux consommateurs des produits adaptés à leur pouvoir d'achat. Le salon avait aussi comme thème la géolocalisation que les organisateurs veulent aussi promouvoir en Algérie en mettant en avant son utilité. À ce propos, le président du Simit a soutenu qu'“une telle technologie peut être très rentable aux entreprises, car elle leur permet une meilleure surveillance des véhicules en cas de vol.” DJAZIA SAFTA